Ricciardo : Renault doit rester positif malgré sa forme fluctuante

Même si les pilotes du Losange ont vécu des qualifications relativement bonnes depuis la trêve, ils ont également connu des courses mitigées après la saison européenne, avec par exemple un total famélique de trois points inscrits à Singapour et en Russie. Au Japon, Daniel Ricciardo a été relégué à la 16e position sur la grille après un problème de suspension arrière durant les qualifications, qui a nécessité le remplacement d'une partie du système hydraulique avant la course, qui se tenait trois heures après la séance.

Durant celle-ci, l'Australien a effectué une solide remontée pour franchir la ligne d'arrivée à la sixième position. Même si ce résultat est potentiellement en danger, tout comme la dixième position de Nico Hülkenberg, en raison d'une enquête menée autour du système de freinage de la R.S.19 suite à une réclamation déposée par Racing Point, Ricciardo estime que l'écurie méritait ce résultat. "Assurément [après les qualifications], j'ai pensé : 'Encore la même merde'. Et que nous n'en finissions pas avec les problèmes et tout. Mais je pense que nous avons enfin eu un résultat que nous méritions."

"Il y a des back-to-back [des courses séparées d'une semaine] qui arrivent, certains sont fun. Donc avec un peu de chance, nous pourrons faire une série d'arrivées dans les points et essayer d'obtenir quelque chose pour l'écurie. Nous sommes en haut, puis nous chutons, les têtes se baissent un peu, et nous essayons de revenir. Donc, juste pour le bien de tout le monde, il faut essayer de conserver de la positivité avant que l'année ne se termine."

Pour faire fonctionner au mieux la stratégie de Ricciardo à Suzuka, il a fallu demander à Hülkenberg, à une dizaine de tours de la fin, de s'écarter. L'Australien a obtempéré, même s'il répugne à le faire d'ordinaire. "J'ai vu qu'ils étaient tous dans un train de DRS. Je pense que nous avons été dans le DRS de Stroll pendant pas mal de tours, donc j'ai utilisé la radio. Normalement, je n'aime pas demander des choses, mais j'ai juste dit : 'Les gars, s'il ne peut pas doubler, laissez-moi passer'. J'ai dit que j'étais sûr de pouvoir les dépasser."

"Je crois qu'au bout de deux tours, ils m'ont laissé passer et ensuite je les ai rassurés. 'Les gars, je vais les avoir, croyez-moi nous avons pris la bonne décision'. Et évidemment, c'était le cas. Je les ai remerciés après et je pense clairement qu'au final, c'était la bonne décision. Je ne demande pas toujours, parce que je pense que beaucoup de pilotes demandent pour obtenir une faveur. Mais je croyais vraiment avoir le rythme et que les pneus tiendraient, c'est pourquoi j'étais très confiant dans le fait qu'une fois passé, je pouvais doubler les gars devant."