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Après Rich Energy et Uralkali, Haas ne va pas se précipiter

Haas F1 Team va prendre son temps pour retrouver un sponsor majeur, après plusieurs épisodes compliqués.

Kevin Magnussen, Haas VF-22

Photo de: Carl Bingham / Motorsport Images

Après avoir rompu avec son sponsor titre Uralkali au regard de ses liens avec le pouvoir russe, dans le contexte de la guerre en Ukraine, Haas F1 Team a une monoplace quasiment vierge de tout sponsor. Seule subsiste pour l'instant l'entreprise allemande 1&1, qui est rejointe à partir de ce week-end par la compagnie TransferMate, basée en Irlande.

Haas a connu de véritables montagnes russes avec ses deux sponsors-titres précédents, c'est le moins que l'on puisse dire. En 2019, la marque Rich Energy de l'excentrique William Storey avait rompu son partenariat avec l'écurie en cours de saison à cause de "mauvaises performances" après une série de rebondissements sur fond de plagiat notamment.

Plus récemment, le divorce avec Uralkali ne s'est clairement pas fait à l'amiable : la compagnie de Dmitry Mazepin réclame les 13 millions de dollars versés à l'écurie pour 2022, tandis que cette dernière exige au contraire 8,6 M$ pour compenser une "perte de bénéfices".

Après toutes ces péripéties, le directeur d'équipe Günther Steiner veut désormais éviter de se précipiter. "Il y a beaucoup de mouvement, mais nous ne voulons pas sauter sur le prochain [sponsor] immédiatement", déclare l'Italien. "Nous voulons prendre notre temps, faire les vérifications nécessaires, prendre une bonne décision. Nous sommes actuellement dans une bonne situation. Rien ne sert de se précipiter si nous risquons de le regretter dans six mois." Il reconnaît : "Forcément, nous apprenons tous les jours."

Steiner insiste sur l'état sain des finances de l'écurie malgré la fin du partenariat avec Uralkali, trouver un nouveau sponsor majeur n'étant selon lui pas une nécessité. "Nous attendons le meilleur package, c'est une combinaison de choses", poursuit-il. "C'est la meilleure offre, le meilleur sponsor, et pas simplement faire quelque chose où l'on pourrait signer aujourd'hui un accord pour se rendre compte dans six mois qu'on aurait mieux fait d'éviter. Parfois, devoir le faire en deux semaines pour être prêt est un piège."

"Il vaut parfois mieux prendre le temps de discuter avec ces gens comme il faut. Car si quelqu'un est en train d'attendre, alors il ou elle peut attendre trois ou six mois. Ce n'est pas urgent. Si nous jugeons que l'accord n'est pas suffisamment bon pour l'avenir, nous ne sommes pas obligés de trouver un accord cette année. Ce n'est pas indispensable. Nous venons d'annoncer un plus petit sponsor [TransferMate] aujourd'hui [jeudi, ndlr]. Il y a des choses qui arrivent, mais il faut qu'elles soient les bonnes."

Propos recueillis par Luke Smith

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