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Kubica avait signé avec Ferrari pour 2012

Robert Kubica révèle qu'il avait signé un accord avec la Scuderia Ferrari pour la saison 2012 de Formule 1, avant l'accident de rallye qui l'a privé de la mobilité de son bras droit en février 2011.

Robert Kubica, Williams

Robert Kubica, Williams

Jerry Andre / Motorsport Images

Alors pilote Renault, Robert Kubica, avait frôlé la mort au rallye Ronde di Andora et s'était retrouvé écarté de la Formule 1, même s'il a progressivement fait son retour en sport automobile avec de nouveaux rallyes de 2012 à 2016 et divers essais en monoplace, où la mobilité de son bras a été mise à l'épreuve.

L'an dernier, Kubica est même devenu pilote de développement Renault, testant la Lotus E20 de 2012 et la Renault R.S.17 à plusieurs reprises, mais le Losange lui a finalement préféré Carlos Sainz pour 2018. Le Polonais s'est alors rapproché de Williams, mais c'est Sergey Sirotkin qui a tiré son épingle du jeu pour devenir le coéquipier de Lance Stroll. Kubica est néanmoins devenu pilote de réserve de l'écurie britannique.

Dans un podcast officiel de la Formule 1, le natif de Cracovie indique au sujet de son accident de 2011 que "l'équipe pour laquelle j'allais courir l'année suivante ne m'aurait pas laissé faire du rallye", et lorsqu'il lui est demandé s'il allait être associé à Fernando Alonso chez Ferrari, il répond "oui" avant de préciser ne pas savoir si l'Ibère était au courant. Il reconnaît également qu'il aurait gagné à la Scuderia "moins d'argent qu'auparavant, notamment chez Renault".

Pour Kubica, rejoindre Maranello était une fin en soi : "La première chose, c'est d'arriver en F1. La deuxième est de s'établir en F1 pour avoir une bonne cote, une bonne réputation. C'est plus difficile que d'y arriver. La troisième est de remporter le Championnat du monde ou de devenir pilote Ferrari. Je n'ai pas remporté le titre mondial, et au final je ne suis pas devenu pilote Ferrari, mais j'en étais très proche."

Rappelons qu'au volant d'une Ferrari F2012 qui n'était pas dominatrice, Fernando Alonso a joué le titre jusqu'au dernier Grand Prix face à Sebastian Vettel.

Fernando Alonso, Ferrari F2012

Le rallye pour "devenir le meilleur possible"

Kubica juge justifié son choix de faire du rallye en même temps que la Formule 1, estimant que cela a contribué à ses performances dans la catégorie reine du sport automobile.

"Je ne pensais pas à la F1 quand j'étais petit, j'essayais de devenir le meilleur possible", poursuit-il. "J'étais fan de rallye et je le suis toujours. Je cherchais quelque chose ailleurs qu'en F1 qui ferait de moi un meilleur pilote de F1. J'essayais d'apprendre des choses que les autres pilotes n'ont pas."

"Je continue de penser que le rallye m'a permis de marquer davantage de points en 2010, même si j'en faisais très peu. Il y a plein de fois où je ne me suis pas arrêté pour mettre des pneus intermédiaires [sous la pluie], j'ai continué en slicks et j'ai gagné beaucoup de places. Ces choses-là ne se voient pas. La seule personne capable de juger et de comprendre, c'est soi-même. Seul le pilote sait ce dont il a besoin."

"Il est vrai que j'en ai payé le prix, je le paye toujours, mais ce n'était pas que pour m'amuser. Ce qui s'est vraiment passé, c'est le désir de devenir un pilote plus complet, de trouver quelque chose que les autres n'ont pas ou que je peux améliorer. Mon niveau ne me contentait pas. J'avais besoin de faire mieux. Je pensais que le rallye me le permettrait. Et c'était le cas, le problème étant que le prix à payer a été trop lourd."

Un regret subsiste donc : celui d'avoir participé à cette épreuve fatidique qui a failli lui prendre la vie et dont il est sorti handicapé.

"Le fait est que ce rallye allait être mon dernier, car l'équipe pour laquelle j'allais courir l'année suivante ne m'aurait pas laissé faire du rallye. Renault m'a permis de faire celui-ci car ils se sentaient coupables que ma voiture tombe en panne si souvent. Le mercredi, à Valence, pour les essais, je me suis réveillé et j'ai dit que je ne voulais pas faire le rallye. J'ai appelé le gars, mais il était tellement content d'avoir tout organisé que je ne lui ai pas dit que je ne voulais pas y aller. Puis c'est arrivé."

Robert Kubica, Williams FW41

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