Kubica : "Nous nous battons avec l'auto pour rester en piste"
"You know what ? I'm happy…" Le fameux gimmick de Droopy pourrait être celui de Robert Kubica après les premières séances de roulage à Melbourne, lui qui peine à démontrer la joie d'être de retour au volant d'une auto dont il cerne difficilement les points positifs.
Photo de: Joe Portlock / Motorsport Images
Il y a eu interview plus gaie que celle donnée dans le carré presse par Robert Kubica après les deux premières séances d'essais libres du Grand Prix d'Australie. Le Polonais a du mal à cacher son immense frustration pour son retour en F1, alors qu'il ferme la marche et a connu une petite sortie de piste en EL1. C'est pourtant un mal plus profond qui semble vouloir compromettre le reste de son week-end.
Comment s'est déroulée cette journée de vendredi ?
Malheureusement, il a fallu faire pas mal de compromis sur les seconds essais en raison des dégâts. Cela n'a pas été un super après-midi. Dans la matinée, nous avons beaucoup souffert avec l'adhérence d'une manière générale. C'est déjà dur quand ça se passe bien... En plus de ça, notre après-midi a été compromis.
Quelles sont vos attentes pour le reste du week-end ?
Nous devons tenter de faire le maximum avec ce dont nous disposons. Cela dépendra de ce qu'est ce maximum... Nous ne pouvons pas viser bien mieux.
Vous recevez beaucoup de soutien dans les tribunes…
Lorsque vous pilotez, vous n'avez pas de temps [pour regarder] ; particulièrement avec notre auto avec laquelle nous nous battons beaucoup pour rester en piste...
Que vous fait le fait de revenir en F1, simplement ?
C'est une superbe réalisation et un bon feeling. Malheureusement, c'est compromis par les difficultés que nous avons. Particulièrement en EL2, lors desquels nous avons dû faire beaucoup de compromis en raison des dégâts auxquels nous faisons face sur l'auto. Nous devons essayer de réparer les pièces. Malheureusement, nous n'en avons pas de rechange. La voiture est difficile à piloter et si vous avez davantage de dégâts, c'est d'autant plus compliqué. C'est bon d'être là, bien que ça sonne bizarre, car normalement, si vous êtes si lent, il est difficile de trouver des points positifs. Comme toujours, nous tenterons de faire le maximum avec ce que nous avons et ce sera l'objectif pour demain.
Quelle est la nature des dégâts ?
Nous faisons face aux mêmes problèmes qu'à Barcelone.
Des éléments qui cassent ?
Nous devons rester loin des vibreurs, ce n'est pas évident. Particulièrement lorsque l'on se bat pour rester en piste. Mais oui, le positif est que je me suis mieux senti dans l'après-midi. Malheureusement, ce fut pas mal compromis par ce qui se passe.
Quel est votre niveau de confiance dans l'auto ?
Cela dépend du niveau d'adhérence qu'elle procure. Je pense que nous souffrons globalement de ça, ce n'est pas un secret. Nous faisons de notre mieux. Ce matin, c'était très difficile. Cet après-midi, on aurait dit que ça avait progressé un peu, bien que les temps au tour ne le montrent pas. Mais le feeling était légèrement meilleur.
Est-ce que ce compromis dont vous parlez fait que l'écart chronométrique n'est pas représentatif ?
Je ne sais pas. Il faut attendre 24 heures pour voir [rires] !
Est-ce que la compréhension de l'auto vous est rendue difficile ?
Pas vraiment. Dans la matinée, ce fut assez difficile pour nous avec le peu de grip en piste. Nous savions que cela allait être plus bosselé en Australie et que le circuit est totalement différent de celui de Barcelone. Cet après-midi fut un peu meilleur, le feeling a progressé et la température nous a un peu aidés. Mais oui, c'est assez difficile lorsque les choses sont compromises ; cela devient une lecture difficile.
Est-ce que l'auto est stable ? Où vous débattez-vous ?
Maintenant, vous allez trop dans les détails. Mais si je vous dis que nous peinons à rester en piste, cela veut dire que l'équilibre n'est pas super. Mais ce n'est pas une question d'équilibre, c'est une question de grip global, dont nous manquons.
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