Grosjean ne sait pas si Haas aura des évolutions en 2020
Haas F1 Team aborde le premier Grand Prix de la saison, en Autriche, avec la même monoplace que celle utilisée en essais hivernaux il y a quatre mois de cela. Et manifestement, ce n'est pas près de changer.
La Haas VF-20 de Romain Grosjean dans son garage
Andy Hone / Motorsport Images
Haas F1 a pour habitude de commencer chaque saison sur les chapeaux de roue, et espérera plus que jamais que ce soit le cas en 2020. Sur ses quatre premières campagnes en Formule 1, la petite américaine a marqué 149 points avant chaque trêve estivale (3,17 pts par course) contre seulement 48 en deuxième partie d'année (1,33 pt par GP).
En d'autres termes, les monoplaces conçues en collaboration avec Dallara sont souvent bien nées, mais les évolutions ne portent pas forcément leurs fruits, la saison 2019 en étant un cas d'école : les nouvelles pièces apportées dès l'Espagne semblaient avoir dégradé le comportement de la VF-19, et Romain Grosjean était plus à l'aise au volant de la version du début de saison.
Or, lorsqu'il est demandé au Français d'évaluer le comportement de la Haas lors des essais hivernaux avec le recul, l'intéressé estime qu'il serait peu pertinent pour lui de donner son avis sur ce sujet. "Cela fait cinq mois que nous n'avons pas roulé. Certaines équipes ont apporté de grosses évolutions, mais nous n'avons rien apporté, nous avons été très conservateurs."
"Au niveau du budget, nous n'avons pas d'évolutions qui arrivent et je ne pense pas qu'il y en aura tout de suite. À voir ce que les autres ont amené. Les performances que nous avions après Barcelone vont être remises en question, car certaines équipes ont des voitures qui sont très différentes. Nous n'avons rien, et pour le moment, je ne sais même pas s'il y aura des évolutions."
Kevin Magnussen, lui, se refuse à admettre la moindre crainte, lâchant de manière peu loquace : "Je ne suis pas inquiet. Qu'est-ce que j'y peux ? C'est comme ça." Grosjean, en revanche, reconnaît davantage de pessimisme tout en relativisant une situation qui, pour lui, est loin d'être catastrophique.
"Je suis peut-être un peu plus inquiet que Kevin, et nous savons qu'en Formule 1, il faut développer et apporter de nouvelles pièces", admet-il. "Mais l'an dernier, j'ai fini la dernière course avec le kit avec lequel j'ai commencé l'année. Parfois, une évolution ne fonctionne pas vraiment comme on le veut."
"Certes, c'est super d'avoir de nouvelles pièces, c'est super d'apporter de la performance, mais ça ne marche pas toujours et ça peut mener à se focaliser au mauvais endroit. Je suis content de venir faire la course, je pense que l'équipe a survécu à la crise. On va voir à quel point on peut rendre la voiture rapide et si on a besoin d'apporter des [nouvelles] pièces."
Enfin, quelles sont les principales inconnues quant à la hiérarchie que l'on verra au Red Bull Ring ce week-end ? "D'une manière générale, je pense que c'est le niveau de performance de Ferrari", répond Grosjean. "Dans le paddock, c'est vraiment la question. Mercedes devrait être devant, Red Bull a toujours été bien ici et ils ont amené beaucoup d'évolutions donc ils vont être dans le match. C'est donc le niveau de performance de Ferrari et de Racing Point [qui est l'inconnue]." Pourrait-on ainsi imaginer Racing Point se battre avec les trois top teams ? "En essais hivernaux en tout cas, à certains moments, ils étaient dans le top 3, oui."
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