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Rosberg : La F1 sera forcée de passer à l'électrique ou à l'hydrogène

Nico Rosberg estime que l'évolution technologique du monde de l'automobile obligera la Formule 1 à passer, à terme, à une propulsion électrique ou à hydrogène.

Nico Rosberg, Mercedes-Benz F1 W07 Hybrid

Nico Rosberg, Mercedes-Benz F1 W07 Hybrid

La discipline reine n'a pas vraiment attendu l'essor des voitures électriques pour faire dépendre une partie de la puissance de ses monoplaces de l'électrique. Dès 2009, le règlement offrait la possibilité de disposer du KERS (ou SREC), le récupérateur de l'énergie cinétique du freinage qui était alors accumulée dans une batterie pour être utilisée pendant six secondes par tour par les pilotes.

Même si ce système ne s'est pas forcément avéré une réussite, à la fois du fait de sa lourdeur (au sens propre, son poids, comme au figuré) sur le plan technique et du fait que sa présence n'était pas obligatoire, il a ouvert la voie à une motorisation actuelle qui, depuis 2014, fait la part belle à l'électrique. Sur les six parties d'une unité de puissance, quatre servent à la récupération, au stockage ou au déploiement de l'énergie provenant du freinage et des gaz d'échappement.

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En sus, la dépendance au carburant a été réduite par la plus grande efficacité prônée par la réglementation, qui a limité la quantité d'essence embarquée au début d'une course, ceci afin d'encourager les motoristes à faire évoluer leurs blocs turbo hybrides pour qu'ils consomment moins tout en fournissant une puissance totale de plus en plus importante.

Pour Nico Rosberg, Champion du monde 2016 de F1, il faudra sans doute aller plus loin un jour ou l'autre : "Si le monde entier vend des voitures électriques, ou des voitures à hydrogène, la Formule 1 ne pourra pas courir avec des moteurs à essence, ça n'aurait pas de sens. À un moment donné, ils devront y passer je pense. Il y a deux ans, tout le monde disait : 'Non, non, les voitures électriques', et désormais même certains passionnés de mécanique commencent à s'ouvrir à ça et ça devient très rapidement cool."

L'ancien pilote Williams et Mercedes estime toutefois que le monde de l'électrique doit encore évoluer : "Quand j'étais pilote de Formule 1, j'étais uniquement et totalement concentré sur ce que je faisais, et puis quand ça s'est arrêté, tout était fini et j'ai dû regarder le monde et me dire 'Qu'est-ce qui s'y passe ?'."

"Je passe d'une approche rapide à une approche lente, et je crois vraiment que c'est une force parce que la F1 est si rapide, même dans la prise de décision. Il y a énormément de discussions, de discussions, de discussions [dans le monde de l'automobile électrique] mais parfois assez peu d'action. C'est quelque chose que j'ai appris en F1 et je peux vraiment transférer cela, ça pourrait être réellement bénéfique."

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