Rosberg n'a pas perdu le moral après Monaco

Lors du Grand Prix de Monaco, Nico Rosberg a au du mal à trouver le bon rythme dès le début de la course, avant que son équipe ne lui fasse comprendre qu’il devait laisser passer Lewis Hamilton, alors beaucoup plus rapide et finalement vainqueur. 

Les analyses d’après course ont montré que ce qui a causé les difficultés de Rosberg provient d’une spirale négative concernant la température des freins et des pneus, l’empêchant d’attaquer comme il le voulait avec la voiture. Ces données ont permis au leader du championnat de mieux comprendre ce qui s’est produit, et d’aborder le Grand Prix du Canada avec optimisme. 

"Évidemment, nous avons tout passé en revue, et la conclusion a été qu’il y a eu beaucoup de petites choses qui se sont accumulées", explique Rosberg. "Monaco est le circuit le plus pénalisant quand on a de tels problèmes, et ça entraîne un résultat difficile. Mais beaucoup, beaucoup de choses se sont mal passées."

"À partir d’une chose qui impliquait un manque de feeling et un manque de confiance, cela m’a fait reculer et ensuite, j’ai manqué de température dans les pneus. Ensuite, c’est une sorte de spirale. Tout s’est mal passé ce jour-là. Mais c’est positif d’avoir tout compris et il n’y a que des bonnes choses à venir maintenant."

Le pilote Mercedes insiste sur le fait que cette mésaventure est déjà derrière lui et qu’il se tourne avec beaucoup d’espoir vers la manche de Montréal ce week-end. 

"Il y aura toujours des courses comme ça, et pour moi, c’est déjà quelque chose qui appartient complètement au passé. Je me sens très bien et je suis impatient de vivre un bon week-end. C’était une course difficile mais je n’ai pas perdu le moral ou quoi que ce soit. J’attaque toujours. Je sais que c’est le chemin à suivre. Il y a des jours comme ça. Ce n’est pas le premier ni le dernier."