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Renault a failli quitter la F1 aux alentours de 2020

Sept ans après son retour dans l'élite en tant que constructeur à part entière, le groupe Renault échoue toujours à évoluer aux avant-postes. Au point que son avenir a été un temps menacé, révèle Laurent Rossi.

Daniel Ricciardo, Renault F1 Team R.S.20

Photo de: Steven Tee / Motorsport Images

En 2016, rachetant l'écurie Lotus, Renault faisait son retour en Formule 1 en tant que constructeur à part entière. L'objectif ? Le titre mondial en 2020. Sept ans plus tard, l'échéance est immanquablement repoussée, avec un "projet sur 100 courses, quatre ans, quatre saisons" annoncé par Laurent Rossi, PDG d'Alpine, afin de multiplier les podiums en 2024.

Forcément, cela ressemble à un échec. En sept saisons, la structure d'Enstone n'a obtenu qu'une seule victoire, méritée mais circonstancielle, avec Esteban Ocon au Grand Prix de Hongrie 2021. Elle n'a pas signé le moindre podium l'an passé, et la campagne 2023 n'a pas commencé sous les meilleurs auspices. Laurent Rossi conserve cependant l'espoir d'y parvenir en cette ère de plafond budgétaire et de restrictions de tests aéro, et assure que l'échec des années Renault est simplement lié à des questions budgétaires.

"Je ne suis pas sûr qu'ils aient sous-estimé [ce défi], je pense simplement que la magnitude des investissements faits par d'autres n'était pas dans notre champ du possible, en tant que groupe automobile. À l'époque, je n'étais pas là, alors je ne peux pas dire", commente Rossi dans le podcast Beyond The Grid.

Laurent Rossi, PDG d'Alpine

Laurent Rossi, PDG d'Alpine

"Cependant, connaissant les subtilités d'un groupe comme Renault, je peux imaginer que l'on parle de 700, 800, 900 millions, voire un milliard d'investissement par ces top teams de temps à autre, même par Toyota à l'époque, quand ils ont essayé de réussir en Formule 1. C'est trois ou quatre fois plus que ce que l'on dépense habituellement – surtout maintenant avec le plafond budgétaire, c'est facile, on a les chiffres."

"Nous ne pouvions pas nous permettre ça. Un groupe comme Renault, qui a la responsabilité de 140 000 personnes, ne peut pas dépenser à l'excès dans ce domaine au risque d'y perdre de l'autre côté, à savoir du côté de l'entreprise automobile. On ne peut pas mettre les emplois et vies de tant de gens en péril juste pour être compétitif dans un sport. Ce n'était pas rationnel. Maintenant, nous sommes dans une ère où nous pouvons concourir avec autant d'argent. Bien sûr, il faut encore rattraper ces écuries, mais nous pouvons le faire progressivement."

Rossi révèle même que le projet était en danger aux alentours de 2020, lorsque le Losange stagnait au cinquième rang de la hiérarchie mondiale. "La F1 était menacée il y a deux ou trois ans, parce que les résultats n'arrivaient pas, et l'investissement, même si ce n'était pas 800 millions par an, restait conséquent. Luca de Meo a dit : 'Je ne vais pas être le PDG qui va mettre un terme à plus de 40 ans de Formule 1 pour Renault, cela fait partie de notre ADN'. En disant ça, il a affirmé que l'ADN de Renault était le sport auto", conclut le dirigeant français.

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