Un échappement limite le roulage de McLaren
McLaren a vécu une deuxième journée plus difficile que la première à Barcelone, avec un temps de piste à nouveau limité. Cette fois-ci, c'est un problème d'échappement qui est venu perturber les plans de l'écurie de Woking.
Photo de: Mark Sutton
Stoffel Vandoorne avait pourtant bien débuté sa journée catalane, pointant même brièvement en tête de la feuille des temps après avoir chaussé les pneus hypertendres peu avant la pause déjeuner. Mais tout s'est ensuite compliqué, la faute à une fixation d'échappement récalcitrante qui l'a contraint à patienter longuement.
"Malheureusement, nous avons eu un petit problème avec une attache d'échappement, juste après le déjeuner, et l'échappement s'est détaché avant de souffler beaucoup d'air chaud sur du câblage", raconte le pilote belge. "Un des câbles était celui du brake-by-wire [le système de freinage électrique à l'arrière], donc l'équipe a mené des vérifications par précaution, ce qui a pris un peu plus de temps que prévu."
Malgré un roulage limité à 37 tours ce mardi, Stoffel Vandoorne veut néanmoins retenir les bonnes sensations perçues au volant de la MCL33, alors que son équipe a rapidement opté pour les gommes les plus tendres de la gamme Pirelli en raison de la fraîcheur ambiante.
"C'est très difficile de faire fonctionner les pneus, et le composé le plus tendre rend ça un peu plus simple", explique Vandoorne. "À chaque fois que l'on sort [pour des tests aéro], les pneus perdent beaucoup en température et ils ne sont vraiment pas conçus pour ces conditions."
"Nous avons une piste très froide et humide, donc ça prend du temps avant que tout le monde puisse rouler. Nous avons saisi l'opportunité pour faire du travail aéro et réunir des données pendant ce temps-là. Après, la piste était dans un état plus raisonnable, nous avons réussi à faire des relais corrects et essayé de comprendre un peu plus la voiture que nous avons cette année. Les premières impressions étaient très positives. La voiture est très à l'aise, sans surprise, et il y a un bon apprentissage de fait."
Vandoorne est également satisfait de sa première expérience avec l'unité de puissance Renault : "Jusqu'à présent, c'est très positif. Tout semble bien aller, la souplesse est très bonne, chaque changement que nous effectuons fonctionne comme prévu. Il n'y a rien de plus à dire."
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