Un roulage précieux pour Giovinazzi à Barcelone
En l'espace d'un an, la carrière d'Antonio Giovinazzi a véritablement décollé. Grâce à ses performances et à une pincée de chance, le jeune Italien s'est retrouvé au volant de la Sauber C36 pour les essais de pré-saison.
Antonio Giovinazzi, Sauber C36
XPB Images
B.V., Barcelone - Il ne faut pas oublier qu'Antonio Giovinazzi a commencé la monoplace sur le tard. Plus précisément en 2012, à l'âge de 18 ans, avec un titre en Formula Pilota China.
Par la suite, Giovinazzi a passé trois ans en F3 Europe, parvenant à finir vice-champion en 2015, mais c'est l'an dernier que l'Italien a véritablement pris de l'envergure, devenant le premier rookie à jouer le titre GP2 depuis bien longtemps et ne perdant la couronne que sur le fil face à son coéquipier Pierre Gasly, plus expérimenté dans la discipline.
C'est grâce à ses performances que Giovinazzi a été recruté par la Scuderia Ferrari au poste de pilote de réserve, ce qui lui a permis de prendre le volant de la SF15-T en essais privés.
L'Italien était loin de se douter qu'une blessure au dos contractée par Pascal Wehrlein lors de la Race of Champions allait lui permettre de passer deux jours au volant de la Sauber C36 à moteur Ferrari sur le tracé de Barcelone. Malgré un problème moteur mardi matin, Giovinazzi a été en mesure de parcourir un total de 151 tours dans toutes les conditions de piste, sans faute majeure.
"C'était une journée positive, quatre jours positifs", se délecte-t-il. "C'est une bonne expérience d'être ici et d'observer les autres pilotes. Jeudi, j'ai fait beaucoup de tours en pneus pluie, intermédiaires et slicks, un programme que nous avons répété cet après-midi. Pour moi, c'était vraiment important de prendre confiance en la voiture dans différentes conditions. En fin d'après-midi, nous avons essayé des simulations de qualifications, où j'ai aussi été très bon. Je suis vraiment content du programme que nous avons fait avec l'équipe. C'était une très bonne sensation."
Pas d'erreur
Les rookies n'avaient pourtant pas la tâche facile, avec les F1 qui pourraient être les plus rapides, voire les plus difficiles à piloter de l'Histoire. Lance Stroll en a fait les frais, avec trois sorties de piste en deux jours.
"Un accident peut arriver, surtout avec ces voitures très différentes avec beaucoup d'adhérence", souligne Giovinazzi. "Mais même quand la piste est humide, un pilote est toujours à la limite, il faut trouver la limite. J'ai été bon. J'étais assez confiant."
Le pilote de réserve Ferrari a adopté une approche plutôt prudente en piste. Ce jeudi, au virage 10, il freinait généralement plus tôt que ses pairs, effectuant fréquemment des blocages de roue lorsqu'il tentait de retarder son freinage.
Lorsque Motorsport.com lui demande s'il a commis ces blocages parce qu'il attaquait trop, Giovinazzi répond : "Je pense. C'est très nouveau pour moi. Pour trouver la limite, il faut parfois bloquer les roues, et je pense que c'est ce qui s'est produit."
De retour la semaine prochaine ?
Quant aux essais qui auront lieu du 7 au 10 mars, il est prévu que Pascal Wehrlein y participe. Serait-il toutefois possible que Giovinazzi remplace l'Allemand au pied levé, encore une fois, si besoin était ?
"C'est à eux de décider. Je suis pilote Ferrari, donc j'attendrai de savoir ce que dit Sauber et ce que dit Ferrari", conclut-il.
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