Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Actualités

Rowland critique l'approche de Hamilton face aux coûts du sport auto

Faut-il en faire davantage pour aider les jeunes pilotes ?

Oliver Rowland, Nissan e.Dams

Oliver Rowland, Nissan e.Dams

Sam Bloxham / Motorsport Images

Sextuple Champion du monde de Formule 1, Lewis Hamilton est peut-être l'un des meilleurs exemples de pilotes issus d'un milieu modeste. L'Anglais est bien conscient de la difficulté de gravir les échelons, y compris en karting, où le budget pour une saison se chiffre désormais en dizaines – voire centaines – de milliers d'euros.

Lire aussi :

"Mon père a dépensé dans les 20'000 £ et hypothéqué la maison à plusieurs reprises lors des premières années", avait révélé le natif de Stevenage en novembre dernier dans le Graham Norton Show. "Mais aujourd'hui, c'est devenu tellement coûteux. Il y a très peu de familles ouvrières qui gravissent les échelons, que des familles riches. Je souhaite que l'on revienne aux bases, d'une manière ou d'une autre. Si mon père n'avait pas fait le travail qu'il a fait et si Ron Dennis ne m'avait pas fait signer quand j'avais 13 ans, je ne serais pas assis devant vous aujourd'hui, je ferais autre chose."

Lewis Hamilton, Mercedes-AMG Petronas F1

Oliver Rowland a vécu une situation similaire : l'association Racing Steps Foundation, qui aidait des jeunes pilotes britanniques prometteurs, l'a soutenu de 2010 à 2016, de la Formule Renault au GP2. Or, si l'actuel pilote Nissan e.dams en Formule E tire le même constat que Hamilton, il estime agir davantage.

"Je suis très bien placé pour savoir ce que cela coûte d'avoir une écurie de karting", a déclaré Rowland dans le podcast d'Inside Electric. "Les gens disent qu'il faudrait se débarrasser des équipes parce qu'elles engendrent davantage de coûts. Mais en même temps, l'équipe fournit un package qui permet au pilote de progresser bien plus vite que s'il était seul. Surtout en Grande-Bretagne, les premiers échelons du karting sont vraiment bons et les pilotes deviennent très vite vraiment performants."

"J'ai moi-même sponsorisé ou aidé financièrement quelques pilotes, je les ai aidés de plusieurs manières dans la mesure du possible. Je ne suis pas au même niveau que les pilotes de pointe en F1, mais je mets la main à la poche pour aider les gens qui le méritent à mon avis et qui ne pourraient probablement pas atteindre le niveau supérieur sans cette aide. Les gens qui le disent dans la presse par exemple pourraient peut-être faire pareil. Ça m'agace un peu quand j'entends les gens s'en plaindre alors qu'ils ne font pas grand-chose [pour aider]."

"Par exemple, Lewis [Hamilton] a évoqué il y a quelques mois l'importance des premiers échelons du sport auto, tout ça. S'il associait son nom à trois ou quatre pilotes qui se débrouillent exceptionnellement bien, cela les aiderait à trouver des sponsors. Et cela ne lui coûterait rien, en fait. Il s'agirait juste qu'il soutienne quelqu'un, qu'il aille voir les sponsors, voire qu'il aille aux réunions avec eux. Il générerait très vite un budget de karting de cent mille [livres]. Alors que sans lui, c'est vraiment difficile pour tout le monde d'obtenir quoi que ce soit."

Rowland prend l'exemple de ses propres initiatives, lui qui avait notamment coaché un certain Charles Leclerc ; ce dernier allait d'ailleurs le vaincre pour le titre de F2 trois ans plus tard…

"Quand j'avais 14, 15, 16 ans, j'étais mécanicien pour gagner un peu d'argent sur mes week-ends libres, en karting. Et quand je suis passé en Formule Renault [2.0 Eurocup], je coachais les pilotes de l'équipe en Formule Renault [2.0] NEC ; puis quand je suis passé en World Series [Formule Renault 3.5], je coachais l'équipe de Formule Renault [2.0] de Fortec, pour qui je courais. Je vivais seul à Northampton, je peinais à subsister : il fallait manger, il fallait payer le loyer… Travailler à côté était le seul moyen de le faire."

Oliver Rowland, vainqueur du McLaren Autosport BRDC Award

Remporter le McLaren Autosport BRDC Award en 2011 a contribué à la carrière de Rowland

"En parallèle, je suis resté proche du monde du karting et j'ai établi de bonnes relations avec quelques jeunes pilotes, qui n'avaient que huit ou neuf ans. J'allais les voir de temps en temps pour les aider, ils étaient contents. Il y en a un qui s'appelle Arvid Lindblad, je l'ai coaché, puis je l'ai guidé pour savoir quelle équipe choisir ; à un moment, il ne savait pas trop quoi faire, et j'ai fini par proposer à son père de créer une écurie de karting."

"C'était quand j'étais en F2, donc ce n'était pas idéal, car l'année de F2 s'annonçait importante. Mais en même temps, je savais que si ça ne fonctionnait pas en F2, je pourrais me retrouver au chômage en 2018 ; à ce stade ça pouvait se terminer très vite. Je savais avoir besoin d'un plan B et j'ai décidé de le faire avec lui, via une équipe composée d'un seul membre [lui-même, ndlr]. Son père a acheté une camionnette, une tente et le reste. Il n'avait que neuf ans et nous avons fini deuxième du championnat britannique, il s'est très bien débrouillé."

"Depuis, chaque année, l'écurie n'a fait que s'agrandir ; nous avons désormais 13 ou 14 pilotes et avons quasiment tout gagné ces deux dernières années. Je ne peux plus y passer autant de temps qu'avant, mas c'est quelque chose que j'aime vraiment faire dans mon temps libre."

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Retour en piste avec Motorsport Tickets
Article suivant Hamilton lance un programme pour améliorer la diversité en sport auto

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse