Le Royaume-Uni approuve l'extradition de Vijay Mallya
L'extradition vers l'Inde de l'ancien propriétaire de l'écurie Force India en Formule 1, Vijay Mallya, a été ordonnée par le Royaume-Uni, mais l'homme d'affaires entend faire appel de cette décision.
Photo de: Joe Portlock / Motorsport Images
La décision a été prise par le secrétaire d'État à l'intérieur, Sajid Javid, indiquant que Mallya, aujourd'hui âgé de 63 ans, était "accusé en Inde de complot pour fraude, de fausse déclaration et de blanchiment de capitaux". Elle n'est que la suite logique d'un jugement rendu le 10 décembre dernier par la Magistrates's Court de Westminster, où le président de Kingfisher avait été reconnu coupable de fausses déclarations au sujet de l'utilisation de prêts accordés par des banques indiennes.
Depuis plusieurs années aux prises avec la justice indienne, Mallya n'a pas désarmé et a rapidement fait part, sur Twitter, de son intention d'interjeter appel de la décision prise par le secrétaire d'État : "Après la décision rendue le 10 décembre 2018 par la Magistrate's Court de Westminster, j'ai affirmé mon intention de faire appel. Je ne pouvais pas initier le processus d'appel avant une décision du secrétaire d'État à l'intérieur. Maintenant, je vais initier ce processus."
Il est notamment reproché à Mallya d'avoir trompé des banques d'État indiennes sur les finances de Kingfisher Airlines, une compagnie aérienne lancée en 2005 et qui était alors en grave difficulté financière, puis d'avoir injecté l'argent reçu dans d'autres projets, parmi lesquels l'écurie Force India. Les autorités indiennes ont notamment enquêté sur la dette de 977 millions de livres (plus de 1,1 milliard d'euros) liée à la compagnie aérienne qui a cessé ses activités en 2012.
Force India n'est pour sa part plus dirigé par l'homme d'affaires depuis l'an passé. En effet, suite à son placement sous administration judiciaire en raison d'importants problèmes financiers, elle a été rachetée en cours de saison par un consortium d'investisseurs menés par le milliardaire canadien Lawrence Stroll. Désormais nommée Racing Point, la structure basée à Silverstone a retrouvé une plus grande sérénité et s'apprête à présenter sa première monoplace qui prendra part à la saison 2019 de F1.
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