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Russell et le pari raté des slicks : Il fallait "tenter quelque chose"

George Russell estime que son écurie et lui devaient prendre des risques dans la situation dans laquelle ils se trouvaient, même si le choix des slicks n'a absolument pas payé lors du Grand Prix de Singapour 2022 de F1.

George Russell, Mercedes W13

Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images

Parti des stands après avoir changé plusieurs éléments de son unité de puissance sous parc fermé, George Russell a connu un début de course compliqué avec une remontée lente dans le peloton avant une erreur lors d'une lutte avec Valtteri Bottas qui l'a vu tirer tout droit au virage 7 en provoquant un léger contact avec l'Alfa Romeo.

Étant donné sa position et la difficulté à remonter à partir de là, le pilote Mercedes a été le premier pilote à chausser les pneus slicks au 21e tour. Un pari risqué qui s'est très vite avéré perdant, la piste étant bien loin d'être suffisamment sèche pour que ces gommes fonctionnent. Son équipe et lui se sont tout de même accrochés, et le rythme a fini par s'améliorer sensiblement. Une situation qui a incité les autres équipes à basculer sur les pneus pour conditions sèches une douzaine de tours plus tard.

La course calvaire n'était pas terminée car, au 41e tour, Russell s'est accroché avec Mick Schumacher au freinage du premier virage alors qu'il allait retrouver les points. Le contact, qui paraissait léger, a finalement entraîné une crevaison pour les deux pilotes ; les commissaires ont décidé de ne pas agir. Terminant la course sur un train de pneus tendres, Russell s'est offert le meilleur tour avant de franchir la ligne en 14e place, n'inscrivant donc pas de point supplémentaire en raison de son arrivée hors top 10.

Interrogé par Motorsport.com sur le passage précoce en pneus slicks, le jeune Britannique a expliqué : "Eh bien, je demandais au stand un nouveau train d'inters. Et dans cette situation, je fais confiance à l'équipe, l'équipe me fait confiance, ils ont pensé qu'il était temps de passer aux slicks et d'essayer quelque chose. J'étais dans une position où je me suis dit 'merde, il faut faire quelque chose'."

"La F1 est très frustrante quand c'est comme ça. Mais sur toutes les courses que nous avons eues cette année – dix-sept ? –, quinze d'entre elles ont été assez bonnes. Donc on ne peut pas tout réussir à chaque fois. Il y avait un peu de confusion dans l'ensemble, pour être honnête. Alors dans une course comme celle-ci, quand vous êtes dans le no man's land, la tension est élevée, et il faut juste tenter quelque chose."

George Russell, Mercedes W13

George Russell, Mercedes W13

"Évidemment, sur le moment, c'était totalement la mauvaise décision. Mais ça a porté ses fruits plus tard dans la course. Parce que lorsque nous avons eu la voiture de sécurité et le redémarrage, j'ai dépassé trois voitures en un tour, et j'étais en P11 avant l'incident avec Mick. Donc ça marche dans les deux sens. Nous devions essayer quelque chose. Mais je pense que nous avons montré que nous faisons beaucoup de progrès. Et cela me rend optimiste pour le reste de l'année."

Malgré un week-end qui s'est mal terminé pour Mercedes, avec comme seule récompense les deux points de la neuvième place pour Lewis Hamilton, Russell veut insister sur le positif : "Notre rythme normal était de retour. Et nous avions clairement une voiture ce week-end qui était capable de gagner. Donc, c'est une case de cochée, disons. Et c'est un peu dommage la façon dont ce week-end s'est déroulé."

"Mais c'est comme ça que ça se passe en F1 parfois. Nous avons eu une telle série. Et en tant qu'équipe, j'ai l'impression que nous avons été assez irréprochables toute la saison. Mais évidemment, ce week-end, les choses sont allées contre nous."

Interrogé sur ses propres erreurs lors de cette course, dans une épreuve qui a par ailleurs vu Max Verstappen ou encore Hamilton être surpris au virage 7, Russell estime que la difficulté des dépassements à Singapour a contribué à cette situation : "Vous devez être audacieux dans ces conditions. Et sans DRS, et sur un circuit comme celui-ci, ces F1 sont presque impossibles à doubler. J'ai l'impression que la F1 a quelque chose à apprendre sur ce genre de circuits où les seules opportunités de dépassement – ici et à Barcelone –, [sont des] virages trop rapides."

"Vous freinez juste après le panneau 100 mètres dans ce virage à gauche à 90 degrés [le virage 7]. Il y a assez de place pour en faire un virage plus serré afin d'avoir de meilleures courses, de meilleurs dépassements. Je me suis lancé en partant de loin. Si ça avait payé, tant mieux, mais ça n'a pas été le cas. Mais néanmoins, on l'a rattrapé [Bottas] en deux tours. Cela montre le rythme que nous avions aujourd'hui."

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