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Comment Sainz et 7 autres pilotes ont échappé à une pénalité

Un flou réglementaire autour de l'utilisation du DRS sous drapeau jaune a sauvé quelques pilotes lors du Grand Prix du Brésil, tandis que le règlement pourrait faire l'objet d'une clarification à l'avenir.

Carlos Sainz Jr., McLaren MCL34, devant Kimi Raikkonen, Alfa Romeo Racing C38, et Antonio Giovinazzi, Alfa Romeo Racing C38

Mark Sutton / Motorsport Images

Bénéficiaire de la pénalité infligée à Lewis Hamilton pour son accrochage avec Alexander Albon, Carlos Sainz a dû patienter avant d'obtenir la confirmation de son premier podium en Formule 1. Car le pilote espagnol était lui-même dans le viseur des commissaires dimanche soir à Interlagos, pour une infraction présumée sous drapeau jaune. Finalement, il n'a pas été pénalisé et a pu célébrer sa troisième place avec son équipe, quelques heures après le podium original.

Après le Grand Prix du Brésil, huit pilotes se sont retrouvés dans le collimateur. Pourtant, aucune enquête n'a été officiellement ouverte, ce qui a ajouté à la confusion ambiante. En cause notamment, l'ouverture par certains du DRS dans une zone qui était sous drapeau jaune, laissant supposer qu'ils n'avaient pas suffisamment ralenti.

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Le cas de figure s'était déjà présenté lors du Grand Prix précédent, à Austin, où Daniil Kvyat avait ouvert son DRS en fin de course malgré un drapeau jaune lié à l'immobilisation de Kevin Magnussen. Cela lui avait permis de réduire l'écart sur Sergio Pérez puis de le doubler, au prix d'un contact qui avait finalement été sanctionné après le drapeau à damier. L'ouverture du DRS n'avait en revanche fait l'objet d'aucune enquête.

Cependant, les pilotes ont mis cette question sur la table vendredi dernier à Interlagos, lors du traditionnel briefing. Il en est ressorti un consensus, selon lequel l'ouverture du DRS sous drapeau jaune tend à indiquer qu'un pilote ne ralentit pas suffisamment. Mais en dépit de ce principe admis par tous, aucune règle écrite ne mentionne spécifiquement l'usage du DRS sous drapeau jaune, privant les commissaires du moindre article du Règlement Sportif sur lequel s'appuyer pour sanctionner.

Le DRS absent de la règle

Carlos Sainz Jr., McLaren MCL34

Lors de la course de dimanche, Sainz a ouvert son DRS au 53e tour alors que les drapeaux jaunes étaient brandis suite à l'abandon de Valtteri Bottas. Derrière lui, Kimi Räikkönen s'en est rendu compte et a prévenu son équipe par radio, qui a ensuite fait remonter l'information aux commissaires. Ces derniers ont examiné les données après la course pour huit pilotes susceptibles d'avoir ouvert leur DRS ou de ne pas avoir suffisamment ralenti. Ils ont déterminé que tous avaient finalement respecté l'obligation de lever le pied.

"Nous avons examiné ça, et le facteur prépondérant avec les doubles drapeaux jaunes est l'obligation de ralentir significativement", explique le directeur de course Michael Masi. "C'est ce que nous avons constaté pour chacun d'entre eux. Tous étaient en conformité avec ça. Oui, certains d'entre eux ont activé le DRS pendant un temps très court, mais j'appellerai ça de la mémoire musculaire ! Les commissaires ont étudié ça et conclu qu'il n'y avait pas besoin de faire une enquête, que le facteur prépondérant de ralentir sous double drapeau jaune était absolument respecté."

Michael Masi a confirmé que le fait de ne pas utiliser le DRS dans un tel cas de figure avait été évoqué lors du briefing, car "avoir le DRS ouvert va à l'encontre de la philosophie selon laquelle on ralentit". Le paradoxe entretenu par cette situation pourrait donc mener à une modification du Règlement Sportif de la Formule 1 afin de clarifier le comportement à adopter.

"C'est quelque chose dont nous avons déjà commencé à discuter collectivement, quant à la manière de le faire", confirme Michael Masi. "En qualifications, le fait de dire qu'un double drapeau jaune doit entraîner l'abandon du tour fonctionne bien. En course, c'est un peu plus difficile de le faire. Mais c'est certainement quelque chose qui doit être peaufiné. On ne peut pas faire une règle qui convient à chaque situation, et c'est la raison pour laquelle il y a des commissaires qui prennent des décisions. Le facteur prépondérant est de ralentir, et ils l'ont tous fait."

Propos recueillis par Adam Cooper  

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