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Sainz s'attend à voir Ferrari retomber dans la hiérarchie

Ferrari reste sur deux pole positions consécutives avec Charles Leclerc, mais son coéquipier Carlos Sainz n'est pas optimiste quant aux chances de la Scuderia au Grand Prix de France.

Carlos Sainz Jr., Ferrari SF21, Daniel Ricciardo, McLaren MCL35M

Carlos Sainz Jr., Ferrari SF21, Daniel Ricciardo, McLaren MCL35M

Zak Mauger / Motorsport Images

La réussite était là avec des drapeaux rouges opportuns, mais le fait est que la Scuderia Ferrari a signé la pole position des deux derniers Grands Prix en date, à Monaco et à Bakou, sur deux pistes très atypiques. Ce week-end, la Formule 1 fait son retour au Circuit Paul Ricard, ne s'y étant pas rendue en 2020 pour cause de COVID-19, et ce tracé bien plus conventionnel devrait voir la SF21 rétrograder dans la hiérarchie, estime Carlos Sainz.

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Lorsqu'il lui est demandé pourquoi Ferrari a tendance à jouer la pole mais pas la victoire, Sainz ayant fini deuxième à Monaco et Leclerc quatrième à Bakou, l'Espagnol analyse : "Je pense qu'il faut voir ça un peu course par course. Je pense par exemple qu'à Monaco nous avions la vitesse pour nous battre pour la pole et pour la victoire. En même temps, à Bakou, nous pensions que nous allions être plus lents qu'à Monaco ce week-end-là, mais il s'est avéré qu'en qualifications nous étions l'une des écuries les plus compétitives. Nous avons bien mis les pneus tendres en température et cela nous a donné un avantage sur les autres. Et nous étions en lice pour la pole, puis en course nous sommes retombés là où nous nous attendions à être avant le week-end, à savoir à une demi-seconde des leaders en rythme de course."

"Je pense donc qu'il y a un nouveau facteur lié aux pneus en qualifications : en équipe, nous avons réussi la préparation des pneus et le reste. Mais je pense que notre rythme réaliste est davantage ce que nous avons vu à Baku en course, et je pense que nous avons une voiture qui est plus lente que les leaders sur 99% des circuits cette saison. Continuons donc à travailler. Je pense que la France va nous remettre là où nous étions à Barcelone et à Bahreïn, par exemple, et nous devons repartir de là après deux circuits très singuliers, très particuliers comme Monaco et Bakou."

Carlos Sainz Jr., Ferrari, en conférence de presse

Les Ferrari s'étaient qualifiées quatrième et huitième à Bahreïn, puis quatrième et sixième à Barcelone, à 0"681 et 0"769 de la pole, ensuite classées sixième et huitième puis quatrième et septième sous le drapeau à damier, collectant une précieuse moisson de points. Impossible toutefois de faire des prévisions avec certitude ; Charles Leclerc est bien placé pour le savoir, puisqu'il était initialement pessimiste pour Bakou et s'est ensuite senti "assez bête" !

Ces points, il va en tout cas falloir continuer à les engranger dans une bataille acharnée face à McLaren pour la troisième place du championnat des constructeurs, les deux écuries approchant déjà des 100 unités au compteur et se trouvant à deux longueurs l'une de l'autre.

Sainz, justement, connaît bien McLaren pour avoir disputé les saisons 2019 et 2020 avec l'écurie, d'où une analyse poussée du rapport de force avec Ferrari : "Je pense que les différences de performance sont très claires sur les données GPS, et aussi très claires à ressentir en tant que pilote. Vous savez que j'ai eu la chance de piloter cette voiture ces dernières années, et je sais maintenant quelles sont les forces et les faiblesses de la Ferrari face à la McLaren. Il faut ajouter que la McLaren cette année a une unité de puissance Mercedes qui est vraiment, vraiment rapide, à la fois en qualifications et en course ; lorsqu'ils utilisent toute cette puissance, c'est assez impressionnant."

"Bref, je connais bel et bien les différences. Je pense que vous [journalistes] connaissez les bases, à savoir que nous sommes plus rapides dans les virages lents et qu'ils sont plus rapides en ligne droite et dans les virages rapides. Puis dans les virages moyens ça fluctue un peu, d'un circuit à l'autre nous avons tendance à avoir un peu plus de rythme pur sur un tour, ils ont tendance à riposter un petit peu en course, et ils ont une gestion de la course et de la stratégie qui est très solide. Ils ont une vitesse de pointe très élevée pour dépasser. Il y a juste des différences çà et là, nous savons exactement ce qu'elles sont, et nous allons essayer de les utiliser à notre avantage pour essayer de les battre au championnat."

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