Sainz - Les décisions des commissaires sont "un peu une loterie"
Le pilote espagnol s'est exprimé sur la question de la constance des décisions prises par les commissaires des Grands Prix de Formule 1, les qualifiant de "loterie" difficile à prédire.
Photo de: Pirelli
Le Grand Prix du Mexique aura de nouveau ravivé la question de la constance des décisions des commissaires, en exposant plusieurs cas a priori similaires - les court-circuitages du virage 2 par Lewis Hamilton et Max Verstappen - dont l'issue a pourtant été bien différente.
Dans les deux cas - au départ et en tête pour le Britannique, en fin de course et dans une lutte pour la troisième place pour le Néerlandais - c'est au même endroit que cela a eu lieu, mais dans le premier cas les commissaires ne se sont même pas saisis de la question alors que dans l'autre ils ont déclenché une enquête et sanctionné le pilote de cinq secondes de pénalité.
Ces décisions posent toujours la question de la véritable interprétation qui prévaudra quand pareille situation se reproduira à l'avenir.
Carlos Sainz, qui a été lui pénalisé pour avoir forcé Fernando Alonso à sortir de la piste dans le premier tour, estime qu'une grande incertitude plane sur les décisions que la direction de course est amenée à prendre quand une infraction est soupçonnée et qu'une investigation est lancée.
"[La décision] était probablement dure, parce qu'au départ vous ne pouvez pas regarder à 360°, c'est très difficile. Quand je l'ai vu, je l'ai vu tard, mais ce n'est pas comme s'il était à côté de moi, et quand j'ai regardé dans le rétroviseur, je me suis rapidement écarté."
"J'ai entendu qu'il y a eu beaucoup de gens qui se sont plaints et, aucune pénalité ou des pénalités, c'est très difficile quand ils jugent au cas par cas, c'est un peu une loterie [d'être pénalisé] ou pas."
"J'ai vu [des pilotes] ne pas avoir de pénalité pour des choses bien pires - évidemment, si j'ai placé Fernando dans une situation dangereuse, j'en suis désolé, mais c'est la course, c'est le premier tour, ce n'est pas comme si j'allais abandonner une position gratuitement, surtout quand je suis pratiquement entièrement devant [de la longueur] d'une voiture."
"Le chevauchement était très faible [entre les voitures] et il a juste continué à fond. C'est bien pour lui, courageux mais... ce n'est pas comme si j'allais laisser la porte ouverte, surtout parce que je l'ai vu tard."
Une approche différente
Pour lui, la Formule 1 doit décider entre une approche au cas par cas et une approche plus globale, qui permettrait d'établir une grille de lecture unique et lisible sur la question des sanctions. "J'ai entendu aujourd'hui qu'il y a eu des situations très similaires à la mienne avec Fernando, et qu'il n'y avait eu aucune pénalité infligée."
"C'est ce dont la Formule 1 a besoin pour comprendre, soit y regarder accident par accident, soit mettre en place une règle fixe, comme [avec] le fait de bouger au freinage. Je ne sais pas, de nos jours il est juste très difficile de savoir ce qui va se passer quand vous faites certaines manœuvres qui sont un tout petit peu à la limite, car vous risquez une pénalité ou rien."
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