Sainz : Red Bull a "des raisons d'être dur"
Bien qu'attristé par le départ de Daniil Kvyat, Carlos Sainz prend la défense du programme Red Bull, tout en souhaitant à son ami de longue date de retrouver un baquet en Formule 1.
Daniil Kvyat, Scuderia Toro Rosso. et Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso
Andrew Hone / Motorsport Images
Carlos Sainz et Daniil Kvyat se connaissent bien, puisqu'ils se suivent depuis le début de leur carrière en sport automobile. Tous deux recrutés par Red Bull en 2009, ils ont été coéquipiers en Formule BMW, en Formule Renault, en GP3, puis en Formule 1 chez Toro Rosso.
Kvyat vient toutefois de perdre sa place au sein de la famille Red Bull, éjecté de la petite Scuderia après n'avoir marqué que cinq points cette saison, contre 48 pour Sainz. Ce dernier souhaite à son ancien équipier de retrouver une place en Formule 1, alors que des volants restent à prendre chez Williams et chez Sauber.
Lorsque le départ de Kvyat est évoqué, Sainz déclare : "J'ai des sentiments, c'est sûr. Parce que Dany est très proche de moi depuis l'époque du karting. Nous avons rejoint le programme Red Bull exactement le même jour en 2009, et en 2010, nous avons fait notre première année. J'espérais l'avoir en F1 pendant bien des années, et j'espère le retrouver en F1 bientôt."
Red Bull donne tout, mais peut "tout reprendre"
Le programme Red Bull a la réputation d'être impitoyable, et nombre de pilotes en ont fait les frais, Daniil Kvyat n'étant que la dernière "victime" d'une longue série. Sainz estime toutefois que la marque autrichienne a raison de maintenir un niveau d'exigence particulièrement élevé.
"C'est probablement la plateforme la plus dure ici", poursuit l'Ibère. "C'est celle qui donne le plus, mais qui peut aussi reprendre tout ce qu'elle donne. Que ce soit moi ou tous ceux qui ont été écartés par Red Bull ou qui ont eu une opportunité, je pense que sans eux, nous n'aurions jamais eu l'opportunité de piloter une F1 ou de courir en F1. Ils sont très durs, mais ils ont des raisons d'être durs."
"Cela a fait de moi le pilote que je suis aujourd'hui. Sans cette pression, sans ce 'Il faut gagner, il faut être performant, il faut des résultats', comme le dit Helmut Marko – les résultats, c'est sont mot préféré – je n'aurais pas fait un si grand pas en avant en 2014 pour remporter les World Series [Formule Renault 3.5]."
"C'est énormément de pression. Je n'aurais pas autant progressé en 2015 en tant que pilote, et je ne serais pas pilote Renault maintenant, après avoir engrangé autant d'expérience et de confiance en moi."
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