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Les sanctions pour les drapeaux rouges en qualifs font débat

Les opinions divergent chez les patrons d'écuries au sujet de l'idée de pénaliser les pilotes responsables de drapeaux jaunes ou drapeaux rouges lors des qualifications de F1.

Valtteri Bottas, Alfa Romeo C42, passe devant le drapeau rouge

Photo de: Mark Sutton / Motorsport Images

L'une des controverses de la fin de saison 2022 de Formule 1 concernait un événement qui avait eu lieu quasiment six mois auparavant. En effet, dans la foulée du Grand Prix de São Paulo, marqué par le refus de Max Verstappen de se plier aux consignes de son écurie de laisser passer Sergio Pérez, des rumeurs ont évoqué comme point de départ des tensions entre les deux hommes les qualifications du GP de Monaco fin mai dernier.

Dans cette hypothèse qui n'a à ce jour pas été confirmée ou fait l'objet d'une enquête de la part de la FIA, le Mexicain se serait volontairement mis à la faute au Portier dans son ultime tour de Q3, ce qui aurait empêcher l'amélioration des autres pilotes, dont son équipier Verstappen. Cette affaire, dont Red Bull Racing se serait bien passé après 12 mois marqués par des polémiques en tout genre, a fait ressortir la question de la gestion des incidents dont pouvaient se rendre coupables certains pilotes en fin de qualifications et qui, parfois, peuvent leur profiter.

Bien entendu, plusieurs cas célèbres viennent en tête, avec les cas des qualifications de Monaco en 2006 (l'arrêt de Michael Schumacher à la Rascasse), en 2014 (la sortie de Nico Rosberg à Mirabeau) ou encore l'an passé (le crash de Charles Leclerc à la Piscine), mais l'exemple d'Interlagos cette année peut aussi venir en tête puisque la sortie de George Russell et le drapeau rouge consécutif ont favorisé le statu quo. En préambule du dernier GP de la saison, et alors que la question d'un geste délibéré de Pérez lui avait été posée, Carlos Sainz s'était montré clair en conférence de presse.

"Sans dire si c'était intentionnel ou non, je pense que tous les pilotes veulent vraiment une règle désormais", avait affirmé l'Espagnol. "Si l'on provoque un drapeau rouge ou un drapeau jaune, que ce soit intentionnel ou non, quelque chose devrait être fait parce que l'on a compromis les tours des autres [pilotes] délibérément, ou peut-être pas."

Des patrons partagés

Toto Wolff et Zak Brown sont sur la même longueur d'onde sur le sujet.

Toto Wolff et Zak Brown sont sur la même longueur d'onde sur le sujet.

L'ancien patron de Sainz, Zak Brown, a soulevé cette question lors de la Commission F1 qui s'est tenue à Yas Marina, avec des discussions désormais attendues dans le cadre du Comité consultatif sportif de la FIA, chargé de participer à l'évolution de la réglementation sportive. "Je pense comme Carlos", a expliqué le PDG de McLaren en réponse à une question de Motorsport.com, en allant même encore plus loin : "Je crois que ça devrait concerner les drapeaux rouges ou les drapeaux jaunes, [et] la gêne effective d'un pilote au moment où il réalise un tour."

"Ils le font dans d'autres sports mécaniques, les pénalités : vous perdez uniquement votre meilleur tour de cette séance, et tous les pilotes ont tendance à faire des relais d'un seul tour [chronométré] donc ça pénaliserait le pilote, que ce soit intentionnel ou pas. Car vous avez ruiné le tour de quelqu'un d'autre. Je pense que c'est une solution simple, elle peut être implémentée dès maintenant. Vous obligez un pilote à ralentir, vous perdez votre tour ; vous pouvez y retourner et peut-être que vous n'aurez pas de [nouvelle] opportunité. Peut-être que ça sera le cas ou que vous devrez utiliser un autre train de pneus. Je pense que c'est la façon la plus facile de résoudre ça."

"Je suis d'accord avec Zak pour dire que c'est une bonne idée", a déclaré Toto Wolff, le directeur exécutif de Mercedes. "Je pense que ça existe en Formule E, si je ne me trompe pas, où votre tour le plus rapide est supprimé. C'est donc quelque chose que nous pouvons mettre en œuvre."

Cependant, Mike Krack, à la tête d'Aston Martin estime que ce serait difficile à contrôler. "Je n'ai pas d'opinion tranchée sur la question. Je pense que nous devons vraiment regarder au cas par cas, en réunissant le comité sportif et peut-être en jetant un coup d'œil aux dix dernières années où nous avons eu ces situations, parce que ça va assez vite de condamner quelqu'un à l'avance [...] Je pense qu'il est facile de dire 'oui, ça doit être comme ça', mais je crois que ce sera difficile à mettre en place."

"Personnellement, je dirais même qu'ils se pénalisent eux-mêmes de toute façon", a souligné le PDG d'Alpine, Laurent Rossi. "J'imagine qu'on pourrait peut-être prolonger la séance d'un tour ou deux supplémentaires, pour permettre aux autres de finir leur tour lancé par exemple, et le pilote [responsable] ne continuerait pas, sans aucune pénalité. Je ne sais pas, ça pourrait être une idée aussi. Mais comme Mike l'a dit, nous devons procéder à un examen approfondi. Nous ne devrions pas condamner trop rapidement un pilote ou une équipe."

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