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Sauber dans le creux de la vague à l'amorce de l'été

Il est impératif pour les troupes de Monisha Kaltenborn de trouver cet été les quelques dixièmes pouvant faire espérer un regain de forme à court terme par des investisseurs dramatiquement nécessaires.

Felipe Nasr, Sauber C35 et Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team R.S.16

Photo de: XPB Images

Felipe Nasr, Sauber C35
Felipe Nasr, Sauber C35
Marcus Ericsson, Sauber C35
Felipe Nasr, Sauber F1 Team
Felipe Nasr, Sauber C35
Marcus Ericsson, Sauber C35
Felipe Nasr, Sauber F1 Team C35, et Daniil Kvyat, Scuderia Toro Rosso STR11
Marcus Ericsson, Sauber C35
Felipe Nasr, Sauber C35 casse son moteur en qualifications
Marcus Ericsson, Sauber C35
Felipe Nasr, Sauber C35
Felipe Nasr, Sauber F1 Team et Marcus Ericsson, Sauber F1 Team

Avec 36 points inscrits au Championnat du Monde 2015, Sauber pensait avoir repris en main le contrôle de son destin après une désastreuse conquête 2014 qui s’était achevée avec un résultat vierge ; le seul de l’équipe depuis sa constitution en 1993.

Mais le début de campagne 2016 a de quoi faire craindre une nouvelle saison des plus difficiles pour la structure suisse, qui peine à montrer les signes rassurants d’une possible lutte pour le top 10 en course cette année, voire même de qualifications régulières en Q2.

L’équipe Sauber lutte âprement dans les coulisses pour disposer d’une reconnaissance commerciale et politique plus importante de son statut en F1, afin d’être moins dépendante des primes liées à la performance et du bon vouloir des top teams.

Mais le problème de la performance reste posé : le cercle vicieux de la F1 - et du sport en général - fait que les teams sont naturellement plus attractifs pour les sponsors lorsqu’ils collectent des résultats et disposent de visibilité et d’une image positive. Cette image s’est étiolée dans un passé récent, sous le management actuel de Monisha Kaltenborn, alors que les investissements dans les ressources du team ont aussi été réduits malgré la présence de deux pilotes payants (quand ce n'était pas plus contractuellement !).

"La C34 de la saison passée était une base solide sur le papier, mais les moyens plus que limités de l’écurie n’ont pas permis de lui offrir le développement qu’elle méritait. Suffisant pour expliquer une plongée de ses performances au fil des Grands Prix. Un scénario qu’il faut à nouveau redouter pour cette saison, car les finances de Sauber ne semblent pas vraiment mieux se porter", écrivions-nous en début de saison, jugeant le team "condamné au coup d'éclat".

Sauber, par exemple, est l’une des seules équipes F1 à ne pas disposer d’un simulateur au sein de son usine. Autrefois vu comme une vaillante équipe capable d’aller jouer à David contre Goliath face aux mastodontes du plateau, au point de signer quatre podiums en 2012, le team suisse a vu d’autres structures comme Force India et même Haas offrir une proposition au moins aussi forte aux investisseurs, et rendre la falaise encore plus abrupte à escalader pour revenir au niveau attendu.

 Position de Sauber au championnat depuis le départ de BMW 
2015 8e 36 points
2014 10e 0 point
2013 7e 57 points
2012 6e 126 points
2011 7e 44 points

Une situation meilleure qu'exposée par la presse ?

Pour autant, Kaltenborn estime que la situation viendra à s’améliorer.

"Nous nous sommes concentrés sur une manière de renverser notre situation et ces choses prennent du temps", juge-t-elle pour Motorsport.com. "Malheureusement, ces choses n’arrivent pas du jour au lendemain. Parfois, cela va plus vite, et parfois il faut plus de temps ; nous poursuivons notre chemin. Rien n’a changé à ce niveau."

Kaltenborn estime que les difficultés rencontrées en piste sont actuellement la face visible de l’iceberg et que d’autres chantiers sont en cours pour regagner le contrôle de la situation à l’orée d’une saison 2017 aux règlements techniques bouleversés.

"On peut avoir certains enjeux à une certaine période de l’année, qu’il faut résoudre de manière immédiate. Je ne pense pas que l’on puisse dire que ça ait empiré ou autre chose. Je pense que c’est plus quelque chose qui vient des médias que ce qui se passe réellement."

C'est au Canada que l'on avait vu un vaillant Sergio Pérez monter sur le podium en 2012, au terme d'une course rondement menée avec des pneus parfaitement contrôlés ; une gestion qui n'est pas sans rappeler celle affichée par le Mexicain il y a deux semaines à Monaco, pour finir une nouvelle fois sur le podium. À Montréal, cette année, simplement quelques points enchanteraient sans aucun doute Felipe Nasr et Marcus Ericsson...

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