Sauber juge "dégoûtantes" les critiques du forfait de Wehrlein
La directrice de Sauber, Monisha Kaltenborn, n'a pas caché sa colère face aux critiques de la décision de Pascal Wehrlein de ne pas prendre part au samedi et au dimanche du Grand Prix d'Australie.
Pascal Wehrlein, Sauber
XPB Images
Après avoir disputé les essais libres du vendredi, l'Allemand a indiqué à son écurie qu'il était inquiet au sujet de sa condition physique, après avoir manqué une partie de la préparation en raison des conséquences de son gros accident lors de la Race of Champions, début janvier.
Il a donc décidé de ne pas participer aux qualifications et à la course à Melbourne, laissant sa place à Antonio Giovinazzi, dans le paddock en tant que troisième pilote Ferrari, qui avait déjà suppléé le Champion DTM 2015 lors de la première semaine d'essais hivernaux.
Pour Monisha Kaltenborn, cette décision ne doit pas être critiquée - comme cela a pu être le cas du côté de certains fans et observateurs - mais plutôt saluée : "Il a juste besoin de temps", explique-t-elle à Motorsport.com. "Je pense que c'est vraiment terrible à quel point les gens pensent qu'ils ont une quelconque compétence pour dire n'importe quoi le concernant."
"Ils ont juste leurs visions étranges d'où qu'elles viennent et n'ont aucune autorité du tout pour juger quiconque. Je pense que c'est qu'il est assez dégoûtant que les gens pensent pouvoir juger cela et ils devraient se regarder en premier."
"Ça demande beaucoup à quelqu'un d'aussi ambitieux d'admettre ouvertement et de dire : 'les gars, dans ces circonstances, je ne peux pas couvrir une distance complète de course'. Donc on devait plutôt apprécier ce genre d'ouverture et d'honnêteté, qui n'est pas facile à maintenir avec le genre de pression que ces gars ont."
Logiquement, Pascal Wehrlein devrait reprendre sa place pour le GP de Chine, du 7 au 9 avril prochains.
Pas de doutes après Barcelone
Lors de la seconde semaine d'essais, à laquelle il a pu participer après avoir dû renoncer à la première, l'Allemand a disputé quatre demi-journées, avec toutefois un temps de roulage limité. La directrice de la structure d'Hinwil s'est dite "très surprise" par le fait qu'il avait été autorisé à prendre part à la seconde session, ce qui a laissé croire à tout le monde qu'il était revenu à son niveau sur le plan physique.
Quand il lui est demandé si elle avait la moindre indication d'un problème après la seconde semaine de tests, elle répond : "Pas du tout. Je n'aurais jamais fait cela sinon. On ne peut pas avoir d'indication sur cela parce qu'ensuite on sait que quelque chose ne va pas. Nous avons commencé à le préparer parce que c'était la bonne chose à faire."
"C'était la bonne décision de ne pas mettre quelqu'un dans la voiture toute la journée, donc nous avons divisé [le temps de roulage en essais] ; toutes les autres équipes le font aussi, sans avoir cette situation. Nous sommes venus [à Melbourne] avec la claire intention de le faire rouler tout le week-end."
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