Sauber prêt à être un Junior Team de Ferrari, pas une équipe B
Si des discussions ont bien lieu pour que Sauber devienne à l'avenir un Junior Team pour Ferrari, l'écurie suisse n'est en revanche pas intéressée par la mise en place d'un accord similaire à celui existant entre la Scuderia et Haas F1.
Photo de: Sam Bloxham / Motorsport Images
Le mois dernier, en marge du Grand Prix de Hongrie, Sergio Marchionne avait laissé entendre qu'il y aurait du sens à faire de Sauber un Junior Team pour Ferrari afin d'y placer ses jeunes pilotes, dans la foulée de l'accord officialisé entre les deux parties pour la motorisation 2018. Ces dernières semaines, Frédéric Vasseur a exploré les possibilités qui amplifieraient la collaboration entre Sauber et Ferrari, mais le directeur de l'équipe de Hinwil écarte en revanche l'option d'une relation client, contrairement à ce que fait Haas depuis son arrivée en F1.
"Je n'envisage pas du tout quelque chose comme Haas", prévient le Français. "Ils ont leur propre collaboration avec Ferrari, et j'ai la mienne. Je ne veux pas comparer ou dire que Haas fait comme ceci. Ce n'est pas du tout mon problème. Mais nous devons développer notre propre projet avec Ferrari. Notre collaboration est basée sur le moteur et la boîte de vitesses, et nous pourrions l'étendre à certaines autres pièces : mais franchement, ce n'est pas si facile de prendre les pièces d'une voiture pour les mettre sur une autre."
"Je pense que le meilleur compromis pour nous sera d'être soutenu par Ferrari, mais d'un autre côté, je pense que nous avons une usine très forte, ce qui n'est pas le cas de Haas. Nous avons probablement l'une des meilleures souffleries du marché et nous devons aussi utiliser nos atouts. À un moment donné, nous devons trouver le meilleur compromis pour la collaboration, mais je veux garder la main sur le développement. Je ne veux pas être une équipe B ou une équipe cliente."
S'appuyer sur l'Histoire
Pour Frédéric Vasseur, la collaboration la plus sensée et applicable est que Sauber devienne une équipe en mesure de faire progresser des pilotes de la Ferrari Driver Academy. Une situation qui pourrait en revanche mettre en péril l'avenir de Pascal Wehrlein, protégé de Mercedes.
"C'est sûr, c'est dans l'ADN de cette entreprise de travailler ensemble [avec Ferrari], et il y a des gens ici qui connaissent parfaitement la situation chez Ferrari, donc c'est probablement plus facile de partir de ça", précise Vasseur. "Nous devons construire la collaboration sur l'Histoire passée, c'était important pour nous. C'était la même chose entre mes amis à Enstone et chez Renault. Ils avaient connu le succès par le passé et c'est important d'essayer de reconstruire quelque chose comme ça. Ferrari était vraiment ouvert à la discussion et à la collaboration."
"Nous n'avons pas de pilote sous contrat [pour 2018] pour le moment, même avec Ferrari, ce n'est pas fait", ajoute Vasseur. "Nous n'avons pas d'autre contrat pour l'avenir. Je pense que tout est ouvert. Nous devrons prendre une décision très bientôt, c'est certain."
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