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Sauber - Le système F1 est "injuste" et déséquilibré

Monisha Kaltenborn, directrice de l’équipe Sauber, estime que la structure financière et le corps dirigeant de la F1 ont engendré un sport qui "n’est plus une compétition juste".

Felipe Nasr, Sauber C35

Photo de: XPB Images

Felipe Nasr, Sauber F1 Team
Felipe Nasr, Sauber C35 casse son moteur en qualifications
Marcus Ericsson, Sauber F1 Team C35
Felipe Nasr, Sauber F1 Team C35, et Daniil Kvyat, Scuderia Toro Rosso STR11
Felipe Nasr, Sauber C35, devant son coéquipier Marcus Ericsson, Sauber C35
Marcus Ericsson, Sauber C35
Monisha Kaltenborn, Sauber Team Principal
Felipe Nasr, Sauber F1 Team
Felipe Nasr, Sauber C35 et Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team R.S.16
Marcus Ericsson, Sauber C35
Monisha Kaltenborn, Sauber, Team Principal

Sauber et Force India sont deux équipes indépendantes hautement estimées dans le paddock F1 d’un point de vue sportif et humain, mais actuellement marginalisées : leurs dirigeants ont en effet décidé l’an dernier de se lancer en croisade contre les moulins à vent en saisissant l’Union européenne, dans l’espoir de placer les instances dirigeantes de la F1 sous pression. Les teams dissidents se reposent sur la base d’un contexte estimé contraire à la loi sur la libre concurrence.

Une situation qui a encore plus affaibli l’assise politique de ces deux équipes au sein même du paddock, tandis que le Groupe Stratégique suit un plan maintenant une ligne stricte et rassurante pour les équipes d’usine et dites "historiques".

Pas assez de poids dans les décisions de la F1

Pour Kaltenborn, la situation est des plus frustrantes : en dépit d’une présence en F1 de plus de 20 saisons maintenant, le team suisse ne dispose pas des mêmes avantages en termes de poids politique et commercial que des teams comme Renault ou Mercedes, qui partagent pourtant une ancienneté proche sur l’ensemble de l’Histoire du championnat.

Pire, pour la dirigeante de l’équipe indépendante, la F1 ne fait actuellement rien pour permettre à ses petits acteurs de conserver la tête hors de l’eau ; qu’il s’agisse de distribution des revenus, d’influence dans les grandes décisions de la discipline, ou encore des règles permettant à de nouvelles équipes comme Haas de s’équiper de ressources techniques développées par un autre team.

"C’est effectivement un peu décevant, car notre sport est si fantastique", commente Kaltenborn au micro de Motorsport.com. "Nous disposons d’un produit fantastique, et les controverses en font partie et c’est aussi cela qui le rend excitant. Autrement, ce serait en fait assez ennuyeux".

"Il ne faut pas grand-chose pour changer des choses dans notre sport, et c’est donc frustrant, car avec Force India, nous sommes fatigués de parler avec les actionnaires et d’essayer de leur faire faire des changements".

Le Groupe Stratégique, qui prend une grande partie des décisions collectives de la discipline, n’invite pas toutes les équipes du plateau à la table. Le fossé idéologique sur ce que doit être la F1 ou une plateforme permettant à tous d’aller de l’avant est certes très important, mais les acteurs du paddock ont rarement l’occasion d’en débattre tous ensemble autour de la même table.

Certains manqueraient de ressources même avec des résultats

La situation financière des équipes clientes depuis l’introduction des V6 hybrides, par exemple, est devenue encore plus exsangue.

"Chacun sait comment ces deals ont été réalisés et le pire dans tout ça n’est pas que ça ait été changé car on n’aime juste plus quelque chose ; c’est l’impact énorme que cela a sur la compétition : voilà ce que nous disons. Cela mène à une compétition qui n’est plus juste".

"Tout ceci est lié aux privilèges dont disposent certaines équipes en termes de réalisation de règlements. Et si cela atteint un point où ça affecte la compétition, il s’agit de quelque chose qu’il faut combattre".

L’un des arguments de Sauber est que même si l'écurie collectait de grands résultats de nos jours et se classait dans une position du championnat octroyant d’importantes primes commerciales, la situation de plusieurs équipes demeurerait largement avantageuse sur la base de critères accordés par Bernie Ecclestone.

"Tout ce que nous souhaitons est un terrain de jeu plat. Après, c’est à chacun de jouer. Vous êtes bon ou mauvais selon ce que vous faites. Mais si aujourd’hui, une équipe comme Force India, nous-mêmes et quelques autres venaient, disons, à finir dans le top 3, nous ne générerions pour autant jamais ce genre de revenus. Et nous n’aurions jamais certains pouvoirs sur la mise en place des règlements que d’autres équipes ont, où qu’elles soient [classées]. Cela ne peut pas être correct".

Propos recueillis par Oleg Karpov

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