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Sauber met en garde contre les coûts liés au moteur 2017

Conférence de presse de la FIA : John Booth, Manor F1 Team, Eric Boullier, McLaren, Rob White, Renault Sport, Toto Wolff, Mercedes AMG F1, Monisha Kaltenborn, Sauber

Photo de: XPB Images

Felipe Nasr, Sauber F1 Team
Monisha Kaltenborn, Team Principal de Sauber lors de la conférence de presse de la FIA
Sebastian Vettel, Ferrari SF15-T devant son équipier Kimi Raikkonen, Ferrari SF15-T
Marcus Ericsson, Sauber C34
Bernie Ecclestone, avec Maurizio Arrivabene, Team Principal de Ferrari
Marcus Ericsson, Sauber C34
Alexander Wurz, Toyota Racing
Felipe Nasr, Sauber F1 Team
Tim Routsis et Mark Gallagher, manager général de Cosworth's F1 Business Unit parlent aux médias

À l'heure où les travaux du Groupe Stratégique progressent, certaines équipes s'inquiètent fortement des coûts qui seront liés à la prochaine réglementation des moteurs. Si le V6 turbo hybride actuel devrait être conservé, les unités de puissance devraient en revanche atteindre les 1000cv pour délivrer davantage de puissance, afin de retrouver le côté "bêtes de course" des F1 d'antan.

Mais tout cela représente bon nombre de développements pour les quatre motoristes actuellement engagés en Formule 1. Alors que la discipline doit impérativement réduire ses coûts afin de sauver la plupart de ses équipes, le nouveau moteur prévu à l'horizon 2017 pourrait faire exploser les factures auprès des équipes clientes, qui sont évidemment les moins riches.

L'achat des unités de puissance pour une saison entière équivaut déjà à une part importante du budget des équipes les plus modestes, soit un minimum de 25 millions d'euros. C'est ainsi que la Directrice de l'équipe Sauber, Monisha Kaltenborn, n'hésite pas à rappeler la nécessité de réduire les coûts pour les clients, quel que soit le règlement en vigueur.

Il ne serait pas logique que notre argent soit utilisé au développement de ces moteurs, puisqu'ils vont de toute façon les produire avec ou sans nous.

Monisha Kaltenborn, Directrice de l'équipe Sauber

"Comme pour toutes les équipes clientes, notre préoccupation première est de réduire la facture des moteurs," affirme Kaltenborn à Autosport. "Les moteurs coûtent actuellement aussi cher que le salaire d'un pilote Champion du Monde ; nous avions réussi à réduire les factures mais l'apparition des V6 a constitué un pas en arrière en la matière, et ce n'est pas bon."

Kaltenborn estime par ailleurs que les clients, dont son écurie fait partie, ne doivent pas subir les coûts liés au développement d'un moteur revu et corrigé en vue de la saison 2017.

"Nous comprenons pleinement la volonté d'optimiser les unités de puissance actuelles et de mettre en avant les toutes dernières technologies qui y sont liées, mais il faut que tout cela soit abordable pour nous," prévient-elle. "Il ne serait pas logique que notre argent soit utilisé au développement de ces moteurs, puisqu'ils vont de toute façon les produire, avec ou sans nous. Il est évident que vous ne verrez jamais une Mercedes à moteur Ferrari ou l'inverse, ils n'auront pas le choix."

D'autres voix s'élèvent dans le même sens

Le Président du GPDA, l'association des pilotes, a par ailleurs affiché son soutien à Monisha Kaltenborn. L'ancien pilote de F1 Alexander Wurz en appelle au Groupe Stratégique pour tenir compte de la situation financière de l'ensemble du plateau.

"Je suis parfaitement d'accord avec Sauber," affirme l'Autrichien. "Le premier point à aborder concernant ce nouveau moteur est la limitation des coûts pour les équipes clientes. Il faut déterminer un plafond budgétaire, sans quoi ils vont tuer les petites équipes."

Autre soutien, celui de l'ancien patron de Cosworth en F1, Mark Gallagher : "Cosworth avait proposé de plafonner les dépenses lorsque la F1 étudiait la mise en place des moteurs V6 turbo, mais les autres motoristes n'ont rien voulu entendre. Tout ce que vous voyez actuellement en F1 fut décidé début 2011, lorsque nous étions là. Je peux affirmer que les équipes n'ont pratiquement pas été consultées, Bernie Ecclestone non plus."

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