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Sauber se lasse de voir d'autres teams bloquer des accords budgétaires

Les espoirs de voir les équipes s’entendre sur une mesure visant à limiter les coûts en Formule 1 a été rendue difficile dernièrement par la FIA,ayant préféré considérer un modus operandi lançant la piste de changements réglementaires techniquesdans les prochaines années, plutôt qu’un contrôle de fond des finances des équipes et de leurs sous-divisions

Les espoirs de voir les équipes s’entendre sur une mesure visant à limiter les coûts en Formule 1 a été rendue difficile dernièrement par la FIA,

ayant préféré considérer un modus operandi lançant la piste de changements réglementaires techniques

dans les prochaines années, plutôt qu’un contrôle de fond des finances des équipes et de leurs sous-divisions.

Une situation qui a mené la Fédération Internationale de l’Automobile et les équipes F1 à se réunir jeudi dernier, pour tenter de poser des termes de stabilité indispensables à une immense majorité du plateau pour pouvoir fonctionner sur le court comme le moyen terme. Les dernières décisions importantes ont en effet uniquement été votées par le Groupe Stratégique, qui ne représente pas une bonne moitié du plateau, dont les équipes indépendantes de longue date que sont Sauber, Force India ou Williams.

Pour Monisha Kaltenborn, directrice de l’équipe Sauber, la F1 se trouve dans une situation hypocrite en tentant de sortir du chapeau des règles techniques de gel ou de standardisation d’éléments : en réduisant le champ d’action et de R&D des équipes dans de nombreux domaines de la performance des autos, la FIA espère contrôler les coûts, plutôt que de s’attaquer au problème de fond du respect d’un budget capé ou de certaines limites d'éthique financière. Elle est incitée en cela par les top teams, qui affirment qu’il leur est impossible d’évaluer le montant de certains budgets mis en place et s’appliquant par exemple à la production de modèles routiers sportifs.

«C’est un argument que je ne peux réellement pas comprendre », s’insurge celle qui est à ce jour la représentante la plus gaillarde des ‘petits’. « D’après ce que je sais, en Angleterre, on tient une comptabilité, basée en Angleterre, et il faut soumettre ses résultats. Je pense qu’ils savent tenir leurs comptes et comment y mettre les chiffres, et j’assume que tout le monde applique la loi ».

Ce qui importe est non seulement un bon système, mais également la façon de quantifier les différents domaines de dépenses et leurs limites et principes, estime Kaltenborn, qui voit par exemple des budgets communication-marketing de grandes marques ne pas intégrer les calculs de certains top teams, ceux-ci étant rattachés à la maison-mère et non à l’équipe F1.

« La partie difficile est de savoir quoi faire avec ces sous-branches, mais ce n'est rien de nouveau en Formule 1, ou dans le monde, et il y a d’autres domaines et d’autres sports dans lesquels c’est fait. Il ne faut pas avoir inventé la poudre pour implémenter cela.

Il faut bien sûr une autorité pour contrôler ceci, mais on ne suggère pas que tout le monde peut être en train de tricher et qu’il faudra toujours contrôler. A quelle fréquence les comptes sont-ils contrôlés ? Après des années, on a des révisions et les audits viennent contrôler ; pourquoi cela serait-il différent » ?

Kaltenborn brandit le paradoxe des dernières années en avant : sous le RRA (Resource Restriction Agreement), l’équipe n’a même pas été contrôlée, assure-t-elle.

La position de Sauber face à la levée de drapeaux de nombreuses équipes à l’idée de l’implémentation de nouveaux contrôles est donc pour le moins étrange selon elle. Malgré ses propos diplomatique, Kaltenborn induit de façon indirecte qu’une telle posture des grandes équipes pourrait simplement vouloir dire que celles-ci pourraient craindre de possibles pénalités en cas de contrôles bien plus stricts et effectifs.

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