La Scuderia Ferrari petit à petit…
Lors du Grand Prix de Russie, Ferrari a affiché de timides progrès, concrétisés en course par un Charles Leclerc volontaire.
Charles Leclerc, Ferrari SF1000
Andy Hone / Motorsport Images
La sixième place de Charles Leclerc au Grand Prix de Russie a permis à Ferrari d'inscrire huit points. Ce modeste score fait du bien à la Scuderia, qui n'avait plus inscrit autant d'unités au championnat constructeurs depuis la deuxième course organisée à Silverstone le mois dernier ! Un tel résultat n'apporte qu'une satisfaction mesurée du côté de Maranello mais permet toutefois d'enrayer la mauvaise série récente, en profitant de facteurs un peu plus favorables : un tracé plus adapté à la SF1000, un meilleur équilibre trouvé sur la monoplace, mais également quelques évolutions qui ont fonctionné comme prévu.
Il n'est pas question d'évoquer une immense progression, et tout le monde chez Ferrari se garde bien de le faire. Néanmoins, les choses ont semblé aller dans le bon sens ce week-end en Russie. Les petits développements apportés dessinent une tendance plus positive, qu'il faudra confirmer dans deux semaines au Nürburgring.
"En termes de pilotage, nous ne ressentions pas une grande différence, mais les données disent qu'il y a un petit gain, ce que nous attendions", révèle Charles Leclerc. "C'est déjà positif. J'ai maintenant hâte d'être au prochain Grand Prix, où nous aurons normalement quelque chose de plus important. […] Globalement, nous avons fait du meilleur boulot avec l'équilibre de la voiture. De mon côté, l'équilibre a été assez bon tout au long de la course, ce qui m'a aidé à être performant. C'est sur ce point que j'avais le plus de mal au Mugello, mais cette fois, la voiture était plutôt bonne à piloter. Alors oui, ça m'a aidé à en extraire le maximum."
Le Monégasque relativise l'incidence des évolutions apportées en attendant d'autres nouvelles pièces pour le Grand Prix de l'Eifel, sentiment confirmé par son directeur Mattia Binotto. "Je ne crois pas que ce soit dû aux évolutions", avance même ce dernier. "Elles ont certainement aidé, mais ce n'est pas la raison. Comme l'a dit Charles, nous avions un meilleur équilibre ici, et il y avait aussi les caractéristiques du circuit."
"Nous avons quelques évolutions supplémentaires pour le Nürburgring, mais encore une fois rien de majeur. C'est important pour nous, compte tenu du niveau de compétitivité. Ensuite, nous nous concentrerons principalement sur le diffuseur pour le reste de la saison, mais nous n'avons pas encore défini pour quand ce sera. […] Pour nous, il demeure important de développer la monoplace actuelle avec une vision de l'année prochaine, afin de comprendre ce qui ne va pas sur celle-ci et de le corriger pour l'avenir."
Ces quelques progrès sont toutefois restés très discrets de l'autre côté du garage. Parti à la faute en qualifications, Sebastian Vettel a livré une course quasi anonyme qui l'a mené au 13e rang après s'être élancé 14e. Le quadruple Champion du monde ne retient donc pas grand-chose de positif au terme de son week-end.
"Ma course était évidemment un peu compromise", estime-t-il. "Je ne suis pas satisfait de la performance, donc je ne suis peut-être pas le mieux placé pour juger. Vendredi, les pièces apportaient ce que nous attendions. C'est un très petit pas en matière de performance, pas énorme, mais nous le savions. C'est sûr que ça ne fait pas de mal, et espérons pouvoir confirmer lors des prochains Grands Prix que le rythme est un peu meilleur grâce à ça."
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