La sécurité des pilotes n'est pas en jeu avec le DAS selon la FIA
La FIA, mais aussi les responsables d'écurie, n'ont aucune inquiétude liée à la sécurité vis-à-vis du nouveau système imaginé par Mercedes.
Valtteri Bottas, Mercedes F1 W11
Andrew Hone / Motorsport Images
On pourrait presque croire qu'il n'y a plus que trois lettres qui comptent dans le paddock de Barcelone : DAS. Depuis sa première apparition publique hier lors de la deuxième journée d'essais hivernaux, le système inventé par Mercedes fait énormément parler. Il faut dire que les sujets ne manquent pas autour de ce fruit d'ingéniosité, qu'ils touchent aux bénéfices qu'il procure, à la manière de le copier, à son interdiction dès l'an prochain, ou tout simplement à sa légalité pour la saison 2020. Sur ce point, la FIA s'est déjà exprimée, mais elle a également balayé un autre doute qui a rapidement émergé, celui qui concerne la sécurité.
Pour fonctionner, le DAS nécessite en effet une action du pilote, qui doit tirer ou pousser son volant afin d'agir sur le train avant. Cette manipulation vient s'ajouter à de nombreuses autres déjà requises sur le volant, mais il s'agit d'un point qui ne suscite pas d'inquiétude dans les rangs de la FIA. "Du point de vue de la FIA, au bout du compte, la sécurité est l'élément numéro 1", rappelle le directeur de course de la F1, Michael Masi. "Il n'y a donc aucune interrogation à ce sujet concernant la sécurité. Soyez assurés qu'il s'agit de la plus grande priorité de notre côté."
Si certains pilotes comme Sebastian Vettel ou Romain Grosjean ont émis jeudi soir quelques doutes quant à la sécurité du DAS, le sujet n'est déjà plus vraiment au centre du jeu. Directeur des opérations piste chez Renault, Alan Permane est confiant sur cette problématique, estimant qu'aucune écurie n'aurait l'idée de mettre la sécurité de son pilote en péril. Il réfute notamment les comparaisons qui ont pu être faites avec le F-duct, apparu puis banni au début des années 2010. "On ne peut pas spéculer sur le niveau de sécurité qu'il y a si le pilote garde ses deux mains sur le volant", explique le Britannique. "Avec le F-duct, il y avait des inquiétudes pour les pilotes qui conduisaient à une main, notamment dans les courbes à haute vitesse. Je suis sûr qu'ils [Mercedes] n'ont pas conçu un système qu'ils imaginent non sécurisé, donc je doute que ce sujet entre en ligne de compte. En fait, je suis certain que ce ne sera pas une question de sécurité."
Des propos totalement corroborés par Laurent Mekies, directeur sportif de Ferrari, qui a d'ailleurs annoncé sa volonté de demander des éclaircissements à la FIA sur le DAS mais sans intention de contester sa légalité. "Je ne crois pas qu'une équipe apporterait quelque chose en sachant que ce n'est pas sûr en piste", plaide-t-il. "Au bout du compte, nous avons des responsabilités envers nos pilotes et je suis certain que cet aspect n'est pas en question."
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