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Dix succès marquants d'Ayrton Senna avec McLaren

Parmi les 41 succès d'Ayrton Senna, 35 ont été remportés avec McLaren. Et dans ces victoires, 10 sont sorties du lot par leurs conditions ou leur contexte.

Ayrton Senna, McLaren MP4/5 Honda

Photo de: Sutton Motorsport Images

Rétro : Dans l'Histoire des sports méca

Sur deux ou quatre roues, replongez-vous dans l'Histoire des sports mécaniques, celle qui a écrit la légende des hommes et des machines durant des décennies.

Grand Prix de Grande-Bretagne 1988

Ayrton Senna a effectué une performance impressionnante sous la pluie à Silverstone en 1988, et cette course s'est avérée cruciale dans sa conquête du titre mondial, puisque ce fut le premier d'une série de quatre succès en milieu de saison. De manière surprenante dans la dynamique de cette saison, les Ferrari de Gerhard Berger et Michele Alboreto avaient verrouillé la première ligne, mais la course a tourné à l'avantage du pilote McLaren.

S'élançant troisième, Senna a mis peu de temps à se défaire d'Alboreto, le dépassant dans le premier tour de course avant de se mettre en chasse de Berger. Lors du 15e tour, alors que les deux hommes prenaient un tour à la seconde McLaren pilotée par Alain Prost, Senna en a profité pour dépasser Berger et prendre la tête de course. Il a ensuite augmenté l'écart jusqu'à posséder une minute d'avance, pour finalement gagner avec 23 secondes de marge.

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Grand Prix de Saint-Marin 1988

Senna a remporté sa seconde victoire pour McLaren à Imola en 1988, en dominant la course. Après avoir battu Prost de près de huit dixièmes de seconde pour la pole position, le Brésilien a pris un excellent départ pour conserver la tête au premier virage, tandis que des problèmes moteur ont fait perdre plusieurs positions à son équipier.

Prost a rapidement repris les places perdues au départ et est remonté au deuxième rang, mais il n'a jamais pu lutter avec Senna, ce dernier remportant un succès imperturbable en menant du départ à l'arrivée. Ce doublé a aussi souligné la domination de McLaren dans sa saison la plus réussie, puisque les deux hommes ont pris un tour à l'ensemble du peloton, et notamment aux Lotus-Honda de Nelson Piquet et Satoru Nakajima.

Grand Prix du Japon 1988

Senna a failli ruiner ses espoirs de premier titre mondial en manquant de caler au départ du Grand Prix du Japon en 1988, mais sa vitesse et une averse tombée au bon moment lui ont permis de battre Prost et de s'emparer de la couronne. Après un départ catastrophique, le Brésilien avait chuté au 14e rang, mais il est remonté à la huitième place durant le premier tour.

Régulièrement, il est remonté jusqu'à la deuxième position et quand Prost, en proie avec des problèmes de sélection de rapport, a perdu du temps derrière la March d'Ivan Capelli à qui il prenait un tour, son équipier n'a pas hésité à le dépasser. Ce résultat a permis à Senna de gagner le premier de ses trois championnats à une course du terme de la saison.

Grand Prix de Monaco 1989

Un an après son accident alors qu'il menait le Grand Prix de Monaco, Senna est revenu en Principauté avec la même vitesse, battant Prost de plus d'une seconde pour la pole position. Cette fois, cependant, il a tenu sa McLaren loin des rails de sécurité, malgré un problème de boîte de vitesses qui lui a fait perdre les premier et deuxième rapports.

Prost n'a pas non plus été épargné par les soucis puisqu'il a perdu beaucoup de temps dans le trafic, et notamment derrière la Ligier de René Arnoux. Mais Senna était dans sa propre catégorie, puisqu'il est passé sous le drapeau à damier avec un écart conséquent de 52 secondes sur le Français. Si l'on ajoute à cela le début des complications de leur relation à Imola juste avant, ce succès ne pouvait pas mieux tomber pour le Brésilien.

Grand Prix des États-Unis 1990

Le Grand Prix des États-Unis 1990 est entré dans la mémoire collective pour la bataille qui a opposé Senna à l'étoile montant de la discipline, Jean Alesi. Ce dernier a pris la tête de l'épreuve au départ depuis la quatrième place sur la grille, sa Tyrrell et les pneus Pirelli qui l'équipaient étant parfaitement adaptés à la piste sinueuse de Phoenix. Cependant, Senna avait un plan pour contrer le Français et sa machine.

Après avoir tiré parti du tête-à-queue de Berger, Senna est remonté sur Alesi peu avant la mi-course. Au 34e des 72 tours, il a tenté une première fois de dépasser le Français, mais la Tyrrell a repris la main au virage suivant et a conservé la tête. Après quelques tours d'un combat acharné, Senna a eu le dernier mot et a remporté la course avec neuf secondes d'avance sur Alesi, qui a tout de même signé son premier podium.

Grand Prix du Brésil 1991

Certainement la victoire la plus marquante du Brésilien qui, en 1991, était double Champion du monde, pilote de référence de la F1, mais n'avait toujours pas remporté de succès à domicile, devant un public de fans brésiliens pourtant acquis à sa cause. Son meilleur résultat au Brésil était sa deuxième place signée à Jacarepagua en 1986, mais la victoire continuait à lui échapper sur ses terres.

Et pour enfin se défaire de cette malédiction, il a eu fort à faire puisqu'un problème sérieux de boîte de vitesses l'a contraint, durant le Grand Prix du Brésil 1991, à ne rouler qu'en sixième vitesse. Tour après tour, son avance sur Riccardo Patrese fondait, passant de plus de 40 secondes à moins de 10. Mais Senna a tenu bon et, pour trois secondes, s'est imposé, non sans être incapable de s'extraire lui-même de sa monoplace à cause des douleurs aux bras provoquées par la difficulté du pilotage avec une seule vitesse.

Grand Prix de Monaco 1992

C'est indéniable, Nigel Mansell aurait dû gagner le Grand Prix de Monaco 1992. Le Britannique était intouchable dans les rues de Monte Carlo dans sa Williams FW14B, et même Senna, pourtant expérimenté dans la Principauté, ne semblait pas en mesure de contester ses performances. Mais les choses ont changé lorsque Mansell a été contraint de faire un arrêt au stand imprévu à sept tours de l'arrivée, perdant une place face à Senna.

Avec des pneus plus frais, le pilote Williams a affiché un rythme impressionnant, reprenant deux secondes au tour à Senna, mais le Brésilien a appliqué une défense agressive, bloquant chaque tentative de son opposant. Les dépassements étant très compliqués à Monaco, ils ont été rendus impossibles pour Mansell face à la défense de la McLaren. Senna a signé son cinquième succès à Monaco, égalant au passage Graham Hill en Principauté.

Grand Prix du Brésil 1993

Qualifié troisième à 1"8 de Prost lors du Grand Prix du Brésil 1993, Senna a vu sa situation empirer lorsqu'il a reçu un Stop and Go de 10 secondes pour avoir dépassé sous drapeaux jaunes, le repoussant au quatrième rang à près de 45 secondes du Français. Mais dès que la pluie s'est abattue sur Interlagos, Senna s'est arrêté pour chausser des pneus pluie tandis que les problèmes se multipliaient pour ses rivaux. 

Michael Schumacher a perdu du temps à cause d'un arrêt au stand raté tandis que Prost, victime d’aquaplaning, est sorti de piste et a abandonné, provoquant l'entrée en piste de la voiture de sécurité. Remonté au deuxième rang derrière Damon Hill, Senna a fait l'undercut au Britannique lorsque la piste s'est mise à sécher, s'arrêtant un tour plus tôt que la Williams pour chausser des gommes pour le sec. Malgré le rythme de son rival sur piste sèche, le pilote McLaren a résisté et remporté sa deuxième course à domicile, le 100e succès de son équipe en F1.

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Grand Prix d'Europe 1993

Le premier tour du Grand Prix d'Europe 1993, disputé à Donington, est entré dans l'Histoire de la F1 et reste aujourd'hui un des moments les plus mémorables de la discipline. Après un départ délicat qui l'a fait reculer en cinquième position derrière Schumacher, Senna a affiché un rythme phénoménal sous la pluie, dépassant ses rivaux les uns après les autres avec une facilité déconcertante.

Avant la fin du premier tour, le Brésilien occupait déjà la tête de la course grâce à un dépassement sur le poleman, Prost, au freinage de l'épingle de Melbourne. De là, les leaders se sont succédé à mesure que les conditions évoluaient entre pluie et soleil, mais c'est bien Senna qui en est sorti victorieux devant les Williams de Prost et Hill.

Grand Prix d'Australie 1993

Senna n'a eu que peu de concurrence à Adélaïde pour le Grand Prix d'Australie 1993, menant 74 des 79 tours de course pour conclure la saison 1993 et son aventure chez McLaren. Mais ce succès est resté spécial pour ce qui s'est ensuivi. Le Brésilien a été accompagné sur le podium par son rival et ancien équipier Prost, qui venait de remporter son quatrième titre mondial et mettait un terme à sa carrière en F1.

La relation entre les deux hommes s'était envenimée en 1989 chez McLaren, mais la décision du Français a amené un peu de calme entre eux. De fait, ils se sont fait une accolade franche sur le podium, laissant leurs différends derrière eux et permettant une fin à la hauteur de leur duel. Cette victoire de Senna au Grand Prix d'Australie 1993 était également la 41e et dernière de sa carrière en F1.

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