Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Actualités

La F1 utilise un simulateur de dépassements inédit

L'un des groupes de travail qui planchent sur l'amélioration du spectacle en Formule 1 utilise un simulateur extrêmement complexe pour comprendre l'incidence de différents facteurs sur les dépassements en course.

Lewis Hamilton, Mercedes-AMG F1 W09 en tête au départ

Lewis Hamilton, Mercedes-AMG F1 W09 en tête au départ

Rubio / Motorsport Images

Depuis le rachat de la Formule 1 par Liberty Media il y a deux ans, plusieurs groupes de travail ont été formés afin de trouver les solutions qui permettront d'améliorer le spectacle et l'intérêt des Grands Prix. L'un d'entre eux, baptisé "Vehicle Performance Group", est dirigé par Pat Symonds, ancien ingénieur passé par Benetton, Renault et Williams. Celui-ci a révélé l'une des nouvelles méthodes à laquelle il a été décidé de recourir, avec notamment pour objectif de créer des circuits favorisant les dépassements.

Des simulations commencent ainsi à fleurir et devraient se multiplier, après avoir déjà été utiles dans le cadre du projet de Grand Prix du Vietnam. Le tracé de l'épreuve, qui se déroulera pour la première fois en 2020, en a ainsi bénéficié. L'outil de simulation est également utilisé pour évaluer d'éventuels changements à apporter sur des tracés existants et réputés ennuyeux, comme celui d'Abu Dhabi.

Lire aussi :

"Nous avons réalisé ce que je crois être la première simulation de dépassements au monde", a révélé Pat Symonds sur la scène du salon Autosport International. "C'était extrêmement complexe à faire. Réaliser un tour de piste prend plusieurs heures. C'est une simulation très, très complexe, mais qui a son propre modèle de voiture, qui prend en compte la surface et les caractéristiques pneumatiques, toutes les choses de ce genre."

"Nous l'utilisons désormais pour concevoir nos nouveaux circuits et pour étudier des modifications. Pour le Vietnam, qui est le premier circuit auquel nous l'avons vraiment appliqué, je pense que nous avons réellement pu comprendre ce qu'il fallait pour y avoir une belle course. Je crois que le Vietnam va être un superbe circuit. Il y a de formidables caractéristiques et les courses seront serrées."

Pat Symonds a dévoilé l'utilisation de cet outil de simulation alors qu'il était d'abord interrogé sur l'opinion du Champion 2017 de Formule E, Lucas Di Grassi. Ce dernier martèle depuis un long moment que, selon lui, les circuits doivent proposer des virages permettant plusieurs trajectoires différentes afin de rendre les courses plus intéressantes.

"Ce que dit Lucas est correct", a réagi Pat Symonds. "Il y a de nombreux aspects à ça, mais j'insiste à nouveau sur le fait qu'il nous faut des données scientifiques, il faut des preuves. J'ai entendu tellement de théories quant à la manière de créer des dépassements ; tout le monde dit qu'il faut donner du grip mécanique aux monoplaces, on entend ça encore et encore. La preuve est que, lors d'une course sur piste détrempée, où l'on a moins d'adhérence, il y a de plus belles courses. Maintenant, nous y ajoutons la recherche scientifique."

Pat Symonds prend une photo avec son téléphone

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Dossier - Alonso et Ferrari, c'était un nouveau départ
Article suivant C'était un 11 janvier : l'étonnante Arrows F1 triplace

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse