Sirotkin n'a pas pu se défendre devant les commissaires

Alors que le départ a été chaotique à Bakou, Sergey Sirotkin a heurté par derrière la monoplace de Sergio Pérez, entraînant d'autres contacts pour le pilote Force India ainsi que des dégâts nécessitant un passage par les stands. Le pilote mexicain a finalement rallié l'arrivée en décrochant la troisième place sur le podium, tandis que Sirotkin a été contraint à l'abandon dans le premier tour, après un autre incident, survenu cette fois avec Fernando Alonso et Nico Hülkenberg.

Après le Grand Prix, les commissaires ont décidé d'infliger une pénalité de trois places sur la prochaine grille de départ au pilote Williams, le jugeant responsable du contact avec Pérez. Il purgera cette sanction lors du Grand Prix d'Espagne mais s'étonne surtout ne n'avoir pas été convoqué dans le bureau des commissaires.

"Sincèrement, je n'ai même pas été interrogé", confie le Russe, incrédule. "Nous avons vu des ralentis une centaine de fois, et aucun ne prouve vraiment quoi que ce soit de manière évidente. C'est une course tellement chaotique, de nombreuses choses folles se sont passées. Il y a eu un petit contact, mais c'est la course, particulièrement dans le premier tour. C'est un départ."

"Personne ne m'a interrogé. Je n'ai pas su pour quoi c'était [la pénalité]. J'étais vraiment sûr que c'était pour le contact suivant [avec Alonso et Hülkenberg], ce qui aurait été tout aussi injuste, mais pour moi il y a davantage à dire là-dessus."

Le premier contact avec Pérez n'avait pas endommagé la Williams, qui a en revanche énormément souffert dans l'accrochage suivant, contraignant Sirotkin à l'abandon. "J'ai vérifié quand je suis sorti de la voiture, je suis allé voir mon nez et il n'y avait rien, rien du tout."