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La soufflerie, seule solution au marsouinage ?

Selon Jean-Claude Migeot, ancien aérodynamicien F1, les équipes ne régleront leur problème de marsouinage qu'en soufflerie et les conséquences pourraient être importantes si une solution n'est pas trouvée rapidement.

Lando Norris, McLaren MCL36, devant Lewis Hamilton, Mercedes W13

Photo de: Carl Bingham / Motorsport Images

Le retour en force de l'effet de sol cette année en Formule 1 a entraîné celui du marsouinage, le nom donné aux oscillations d'une voiture lorsque celle-ci est perpétuellement aspirée vers le sol puis repoussée. Et ce phénomène n'est pas nouveau : c'était déjà un problème en F1 dans les années 1980, lors de l'avènement des voitures à effet de sol, mais aussi dans d'autres catégories, notamment en Endurance.

Jean-Claude Migeot, ancien aérodynamicien F1 passé par Ferrari et Tyrrell, a soutenu que les suspensions actuelles, qui ont été simplifiées avec la mise en place du nouveau Règlement Technique, ne permettaient pas d'éliminer le marsouinage. En d'autres termes, les équipes ne peuvent compter que sur leur travail en soufflerie.

"En sachant que les suspensions actives sont interdites et que de nombreuses choses ne sont pas là, on se retrouve avec très peu de liberté ou de paramètres avec lesquels jouer pour trouver des solutions du côté mécanique", a-t-il confié à Motorsport.com. "Vous ne pouvez pas ignorer l'optimisation des forces statiques qui mettent la voiture dans la meilleure position pour le virage de votre choix. C'est stratégique."

"Du côté des suspensions, à moins de trouver une innovation comme à l'époque des jupes, un inerter [aussi appelé J-Damper, ndlr] pourrait aider mais, encore une fois, c'est interdit. Donc la solution se trouve dans la soufflerie. Il faut examiner ces forces et les optimiser avec les forces statiques. Je crains que cela ne prenne du temps car nous n'avons vu que la partie visible de l'iceberg à Barcelone."

Migeot a expliqué que le marsouinage des F1 n'était pas dû à un décrochage cyclique mais aux forces aérodynamiques sous la monoplace provoquant un mouvement proche de sa fréquence naturelle de soulèvement. Selon le Français, si les équipes ne parviennent pas à trouver une solution et que la FIA ne réagit pas à temps, les conséquences du marsouinage sur les circuits bosselés pourraient être beaucoup plus graves qu'aux essais de Barcelone.

"Ça va être tragique sur un circuit bosselé et ça va être tragique pour la course, parce que lorsque l'on freine fort pour un dépassement, on aggrave ce phénomène. Donc nous allons peut-être voir de très mauvaises choses", a-t-il ajouté. "Je pense que la FIA réagira avant cela. Si personne n'a le temps de trouver la meilleure solution, la FIA devra réagir. J'espère que je me trompe, bien sûr, parce que ce sera une mauvaise surprise."

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