Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Contenu spécial

Souvenir - 1er août 1980, disparition de Patrick Depailler

Patrick Depailler

Patrick Depailler

Jean-Philippe Legrand

Patrick Depailler
#8 Renault Sport Renault Alpine A442: Patrick Depailler, Jacques Laffite

Par une chaude journée de chassé-croisé sur la route des vacances, le 1er août 1980, les radios annoncèrent en début d’après-midi le décès de Patrick Depailler. Le pilote français de Formule 1 avait été victime d’une violente sortie de route en essais privés sur le circuit d’Hockenheim, encore doté à l’époque de ses interminables lignes droites s’enfonçant dans la forêt puis en ressortant.

C'était il y a tout juste 35 ans. 

C’est tout au bout de la première, à l’autre extrémité du circuit, que l’Alfa Romeo du Français était allée se fracasser contre le rail de sécurité, ne laissant aucune chance à son pilote. Disparu à quelques jours de son 36e anniversaire, Depailler était considéré comme le “capitaine” de ce qu’on appelait alors (de façon totalement informelle) l’Équipe de France de F1 – laquelle comptait, avec l’arrivée d’un débutant nommé Alain Prost, pas moins de huit membres en cette saison 1980.

Débuts en Formule 1 chez Tyrrell

Né le 9 août 1944 à Clermont-Ferrand, Patrick Depailler débuta la compétition en moto sous la houlette de Jean-Pierre Beltoise avant de passer, comme son mentor, sur quatre roues.

Vainqueur du Tour de France Automobile en 1970 avec ce même Beltoise et titré Champion de France de F3 en 1971, Depailler fit une première apparition en F1 dès 1972 chez Tyrrell, juste pour le Grand Prix de France disputé chez lui, à Charade, sur les hauteurs de Clermont-Ferrand.

Pur produit de la fameuse filière Elf, il fut intégré à la glorieuse équipe anglaise en tant que titulaire deux ans plus tard, en remplacement du regretté François Cévert qui s’était tué lors des essais à Watkins Glen en fin de saison 1973. La même année, il remporta le Championnat d’Europe de Formule 2.

En lice pour le titre avec Ligier

Avec Tyrrell, l’Auvergnat joua très vite les premiers rôles. Pilote emblématique de la fameuse Tyrrell P34 à six roues, il termina 4e du Championnat en 1976. Mais il dut collectionner les 2e places avant de remporter enfin son premier GP à Monaco en 1978 – sur la 008 qui, elle, ne comptait plus que quatre roues.

Depailler – qui disputa également plusieurs fois les 24 Heures du Mans, notamment avec Renault – rejoignit Ligier pour la saison 1979 de F1, formant un duo 100 % français avec Jacques Laffite. Vainqueur à Jarama et en tête du Championnat à mi-saison (à égalité avec Carlos Reutemann sur Lotus), il se blessa alors gravement aux jambes en juin lors d’un accident de deltaplane.

Nouveau pari avec Alfa Romeo

Refusant l’offre de Guy Ligier qui ne lui proposait plus, dit-on, qu’un contrat de 2e pilote, il partit chez Alfa Romeo, une jeune équipe ambitieuse, pour la saison 1980. Se déplaçant avec des béquilles et pouvant à peine poser les pieds sur les pédales sans ressentir une terrible douleur, il se qualifia en fond de classement lors des deux premières courses avant d’amener l’Alfa à la 7e place de la grille à Kyalami et la 4e à Long Beach puis de la maintenir dans le groupe de tête à Monaco (photo ci-dessus) jusqu’à son abandon sur ennui mécanique !

Un peu plus d’un an après son accident de deltaplane sur “son” Puy de Dôme, tous les efforts de Patrick Depailler durant sa longue rééducation semblaient sur le point de porter leurs fruits quand le pilote prit la route d’Hockenheim pour la séance d’essais privés qui allait lui être fatale.

Quelques mois plus tard, son jeune équipier Bruno Giacomelli signa la pole position lors du dernier Grand Prix de la saison sur cette voiture que Depailler avait grandement contribué à développer et améliorer. Après avoir rencontré des problèmes en course, il rendit un magnifique hommage à son équipier disparu en déclarant : “Avec cette voiture, Patrick, lui, aurait gagné.”

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent La complexité des pneus Pirelli explique-t-elle l'échec de Mercedes?
Article suivant Max Mosley voulait quitter la FIA en 2005

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse