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Steiner : La F1 ne demande pas à Haas d'être plus américain

En dépit du succès de la Formule 1 aux États-Unis, le directeur de l'équipe américaine Haas, Günther Steiner, a confié que les dirigeants du championnat n'encourageaient pas la structure à exploiter davantage ses origines.

Kevin Magnussen, Haas VF-22

Photo de: Carl Bingham / Motorsport Images

Alors qu'approche le premier Grand Prix de Miami de l'Histoire, la Formule 1 poursuit sa conquête du Nouveau Monde. Le succès de la série-documentaire Drive To Survive aidant, le championnat accomplit un rêve cher à Bernie Ecclestone en gagnant en popularité aux États-Unis. Au-delà de la venue du paddock à Miami, le Grand Prix qui se déroule à Austin a fait salle comble l'an passé et une troisième épreuve sur le territoire, à Las Vegas, a été annoncée pour 2023.

Et cette croissance au pays de l'Oncle Sam pourrait profiter à une équipe en particulier : Haas. Basé à Kannapolis, en Caroline du Nord, Haas est la seule structure du plateau courant sous pavillon américain. Toutefois, aucun pilote américain n'a été aligné et aucun sponsor d'outre-Atlantique s'est risqué à soutenir l'équipe, si l'on exclut l'entreprise du propriétaire Gene Haas, depuis sa venue en F1, en 2016.

Désireuse de s'implanter définitivement aux États-Unis, la Formule 1 pourrait donc faire pression sur Haas pour que l'équipe embrasse davantage ses racines et donne une raison de plus aux spectateurs américains de regarder les Grands Prix. Interrogé par Motorsport.com sur cette éventualité, Günther Steiner, le directeur d'équipe, l'a réfutée et a confié que Haas ne subissait aucune pression extérieure.

"Non, il n'y a pas beaucoup plus de pression venant d'en haut et il n'y en a pas besoin", a-t-il assuré. "Nous aimerions être plus impliqués et nous travaillons aussi sur certaines choses aux États-Unis, mais ça demande un peu de temps. Je pense que le boom de la Formule 1 aux États-Unis a commencé l'an dernier, ou il y a peut-être deux ans. Ça a commencé à gagner en popularité l'année dernière donc il faudra un peu de temps pour que tout se mette en place pour l'équipe également. Pour la première année, il y a un intérêt et nous pouvons le transmettre aux potentiels sponsors pour les convaincre de nous rejoindre."

Précédemment, les F1 de Haas avaient les couleurs du drapeau russe pour souligner le soutien d'Uralkali, sponsor titre de l'équipe. Mais depuis la fin précipitée du partenariat causée par la guerre en Ukraine, qui a également entraîné le renvoi de Nikita Mazepin, les Haas ont repris des couleurs plus traditionnelles, sans pour autant profiter de l'occasion pour paraître plus "américain". Selon Steiner, il n'y a pas besoin de jouer sur l'identité américaine de l'équipe.

"Je ne pense pas que nous devrions le souligner davantage. Ici, nous faisons de la CNC [commande numérique par calculateur, ndlr] Haas et de l'outillage Haas, ce sont deux compagnies américaines. On ne peut pas être plus Américains qu'eux", a-t-il conclu.

Propos recueillis par Matt Kew

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