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Steiner : La F1 ne doit pas abandonner la réduction des coûts

La Formule 1 ne doit pas abandonner sa quête de réduction des coûts lorsque la situation économique mondiale s'améliorera, déclare Günther Steiner.

Guenther Steiner, Team Principal, Haas F1 Team

Guenther Steiner, Team Principal, Haas F1 Team

Mark Sutton / Motorsport Images

S'exprimant en exclusivité pour la série #thinkingforward de Motorsport.com afin d'évoquer la gestion et le leadership des sports mécaniques en cette époque sans précédent, Günther Steiner juge essentiel que la F1 s'en tienne à l'action positive entreprise pour réduire les coûts. Le directeur de l'écurie Haas demande que les acteurs de la F1 n'oublient pas les difficultés rencontrées par chacun ces derniers mois et continuent d'assurer l'avenir de toutes les équipes sur la grille à long terme.

"Nous nous sommes fédérés et avons décidé d'un plafond budgétaire plus bas, et c'est une bonne initiative", estime Steiner. "Nous avons très vite décidé de conserver la monoplace de cette année pour l'an prochain… et la réglementation 2022 devrait rendre la voiture moins coûteuse. Je pense que nous en avons déjà tiré des leçons."

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"Désormais, nous devons nous assurer de ne pas oublier ça, et que quand des temps meilleurs viendront, la première chose que nous ferons ne soit pas de dire 'allez, débattons du maintien du plafond budgétaire ou de sa suppression'. Je ne pense pas que cela va se produire. Mais je vais garder à l'esprit que nous ne devrions pas faire ça. C'est ainsi que nous en sortirons plus forts."

L'une des leçons clés que Steiner affirme avoir tirées de la crise du coronavirus est la manière dont les écuries ont pris trop peu de marge auparavant : "Ce que cela me montre finalement, c'est qu'en tant qu'entreprises, nous sommes trop près de la limite. La moindre petite distraction nous fait chuter, et ce n'est pas bien. Nous n'avons pas de réserve de carburant dans le réservoir, disons. Et je ne parle pas que d'argent, je fais référence à tout. On ne se dit simplement pas qu'il risque d'y avoir un obstacle sur la route, on part du principe que tout va se passer sans accroc."

La F1 ayant lancé son propre New Deal afin de réduire les coûts et de resserrer la hiérarchie, Steiner a bon espoir que les trois top teams, s'ils vont conserver un avantage pour la nouvelle ère de 2022, ne soient pas complètement hors d'atteinte. "Nous ne devrions pas nous attendre à une égalité parfaite en 2022, je pense que cela va prendre quelques années car l'avantage qu'ont les grandes équipes avec leurs ressources est conséquent… Sans oublier les connaissances qu'ils ont accumulées sur les 20 dernières années. Je pense donc qu'ils vont conserver un avantage."

"Mais finalement, si l'on fait du bon travail, si l'on construit simplement une voiture rapide, on devrait être au niveau. Peut-être pas pour gagner des courses mais pour avoir l'opportunité de monter sur le podium, et une opportunité réaliste : ne pas avoir besoin d'être au bon endroit au bon moment pour y parvenir."

Bien que l'impact d'un plafond budgétaire abaissé n'influence pas les dépenses de Haas, Steiner estime que ce sera extrêmement bénéfique à chacun en Formule 1. "L'écart avec les grandes équipes est de 100 à 150 millions de dollars pour une petite équipe", indique-t-il. "À l'avenir, ce sera peut-être 20 M$ ou 30 M$. N'est-ce pas une bonne chose ? Je dirais qu'oui. Nous ne sommes pas encore au même niveau. Mais c'est une bonne chose, l'écart est divisé par cinq, et je trouve que c'est une grande réussite."

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Le retour en course

La saison de Formule 1 est censée commencer en Autriche le 5 juillet. Selon Steiner, toutes les équipes sont particulièrement enthousiastes de reprendre la course, et le personnel sera bien préparé pour l'intense calendrier où des Grands Prix auront lieu sur des séries de trois week-ends consécutifs.

"Tout le monde avait hâte de reprendre le travail, car pour un passionné qui adore vraiment ce qu'il fait, ne rien faire pendant trois mois, pour tous nos employés, pour tous les gens en F1, ce n'était pas un plaisir en ne sachant pas ce qui allait se passer. Nous ne savions pas si la F1 allait revenir cette année, si l'écurie allait revenir cette année. Reprendre la course au moins, c'est bien pour eux. Et voir la lumière au bout du tunnel, ça va les motiver à persévérer."

"Je pense qu'ils vont beaucoup moins se plaindre que ça n'aurait été le cas il y a un an. Et je pense que c'est authentique, car ils se rendent compte que la situation est compliquée. Il n'y avait pas de bouclier. Il n'y avait pas d'issue de secours, vous savez. Il nous faut juste faire ce que nous faisons : nous concentrer sur notre travail."

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