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Jusqu'à trois arrêts pour une remontada Ferrari ?

La stratégie théoriquement la plus rapide pour remporter le Grand Prix de Grande-Bretagne ce dimanche est à deux arrêts. Selon Pirelli, la possibilité de n'observer qu'un unique arrêt est quasiment exclue.

Sebastian Vettel, Ferrari SF90

Sebastian Vettel, Ferrari SF90

Glenn Dunbar / Motorsport Images

Il existe cependant plusieurs manières d'étager les deux arrêts optimisant le temps passé en piste pour avaler les 52 boucles du circuit de Silverstone. Ainsi, le fournisseur pneumatique italien estime que la meilleure façon d'optimiser l'exploitation des gommes serait de s'élancer avec le composé tendre, puis d'entrer aux stands au 13e passage, et y chausser un autre train de tendres 13 boucles plus tard avant de poursuivre en durs jusqu'à l'arrivée.

Reste, pour commencer, que nombre d'équipes ont été vues en délicatesse avec le maintien des pneus tendres à un niveau correct en début de week-end : certaines, comme Ferrari, semblaient disposer de seulement dix tours d'efficacité dans les tendres en début de week-end sur les simulations de long relais. 

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Par ailleurs, c'est bien en pneus mediums que prendront le départ les deux pilotes Mercedes, qui scellent la première ligne de la grille de départ. Valtteri Bottas, auteur de la pole position, et son équipier Lewis Hamilton (+0''006) partiront tous deux chaussés d'un train de pneus à bandes jaunes. Une stratégie d'ores et déjà différente de celle de Ferrari, qui dispose d'une monte de tendres sur les autos de Charles Leclerc (P3) et Sebastian Vettel (P6), tandis que Red Bull Racing est la seule autre équipe présente dans le top 10 de la grille à aussi disposer des mediums pour le départ.

On aura remarqué au fil de ce week-end jusqu'à présent quelque peu atypique que le comportement des monoplaces a été très influencé par les conditions de piste, d'une part en raison du dépôt progressif de gomme lié au roulage des formules de promotion, puis par l'important delta météorologique enregistré : les températures extérieures ont en effet évolué dans une fenêtre de plus de 10°C selon les moments et le vent s'est aussi pas mal mêlé à la partie en essais libres. Tout ceci a eu pour effet de voir de nombreux pilotes incapables de signer de meilleurs temps en Q1 qu'en Q2 ou Q3 lors des qualifications, ou de ne pas parvenir à exploiter au mieux les choix à faire en Q2 et influençant les options stratégiques au départ pour les membres de top 10.

Estimations 1er relais 2e relais 3e relais 4e relais
La plus rapide  13 tours  13 tours  26 tours  
La + rapide à 2 arrêts  15 tours  13 tours  24 tours  
L'option à 3 arrêts   8 tours   11 tours   11 tours  22 tours

Pirelli prévient qu'une autre stratégie à deux arrêts peut permettre une optimisation des conditions de course, avec un départ en mediums visant un premier arrêt au 15e passage pour l'utilisation des tendres pendant 13 boucles, après quoi le dur reste l'option pour voir l'arrivée. Quant à certains, peut-être oseront-ils se lancer dans une stratégie de course à trois arrêts : un déroulement devenu rare en F1 contemporaine, mais pouvant fonctionner pour les pilotes désireux de ne pas économiser leurs enveloppes les plus tendres. Ainsi, on pourrait voir des autos prenant le départ en tendres s'arrêter après un premier relais express de huit tours avant de réaliser deux relais en tendres de 11 tours et terminer avec les incontournables pneus durs. Cela peut-il être le cas de Vettel, condamné à une course d'attaque ? 

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Enfin, on surveillera forcément du coin de l'œil les nuages passant au-dessus du circuit de Silverstone. Le tracé anglais réserve régulièrement des conditions météorologiques typiquement anglaises et la séance de qualifications d'hier aura rappelé à tous la possibilité de précipitations, un petit crachin venant animer quelques instants la séance de qualifications. Sans même aller jusqu'à de la pluie, la fraîcheur de la piste a clairement posé des problèmes de durabilité et de gestion de l'usure des pneus à de nombreuses équipes, plus à l'aise en conditions plus chaudes pour optimiser la fenêtre d'exploitation de ces gommes soumises à un rafraîchissement important dans les lignes droites et de très grosses charges et montées de chaleur dans les brutales courbes du tracé historique que l'on verra encore au calendrier jusqu'en 2025.

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