Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Actualités

Susie Wolff : "Je ne suis pas en croisade"

Interrogée par ToileF1

Interrogée par ToileF1.com sur son activité de pilote automobile, c'est sans tabou que Susie Wolff nous explique à quel point il est parfois difficile d'être une femme dans un monde d'homme, mais aussi que ce statut particulier peut être avantageux.

Mais avant ça, l’Écossaise nous raconte comment se passe sa vie professionnelle. Sur la piste comme en dehors, elle vit assurément à cent à l'heure !

"La vie de Susie Wolff ? Tout dépend de laquelle on parle !", s'exclame la jeune femme, mariée à Toto Wolff, l'un des piliers de Mercedes AMG, et de Williams avant cela. "C’est très varié, Je suis très chanceuse. Bien sûr, le fait d’être une femme dans un monde d’hommes est quelque qui intéresse beaucoup les gens".

"Chez Williams, il y a beaucoup de femmes dans la structure sur les évènements, ainsi qu'au niveau du leadership [Claire Williams, la fille de Frank, mène les troupes, ndlr]. En termes de relations presses, c’est intéressant, mais le focus se porte évidemment sur la course et la préparation des tests F1", poursuit-elle.

En dépit d'occasions de rouler plutôt rares et de l'absence d'un programme de course dans une autre discipline que la F1, Susie Wolff est fort affairée.

"Une semaine typique ? Cela dépend de s’il y a un weekend de course, mais c’est de l’entraînement tous les jours. Je suis installée en Suisse, donc je roule souvent pour des évènements ou m’envole vers Oxford pour être dans le simulateur Williams. C’est très varié. Disons qu’il y a peu de moments où je ne fais rien", nous explique encore la pilote de développement Williams, qui revient sur la façon très particulière dont sont perçues les femmes en sport automobile.

"Je pense qu’être une femme est à double tranchant. Ça attire beaucoup l’attention, car une femme ne teste pas souvent une F1 ! Parfois, c’est aussi difficile, car vous faites face à plus de préjugés. On ne s’attend pas forcément à ce que vous réalisiez des performances. Les attentes sont moindres. Je n’analyse pas vraiment ça. Je veux juste parvenir à ce dont je suis capable, et faire ce que JE peux faire. Je ne suis pas en croisade pour prouver ce que les femmes peuvent faire en sport auto ou en F1".

Et de poursuivre concernant l'opportunité de rouler avec Williams : "J’ai une chance fantastique avec Williams. Cette équipe me donne une opportunité. A moi de la saisir. Je n’ai rien à prouver en tant que femme en F1. C’est le meilleur championnat, et c’est dur d’y arriver pour un homme, comme pour une femme. De nombreux excellents pilotes n’y arrivent jamais".

Reste qu'on lui fait parfois sentir sa "différence".

"Bien sûr que l’on sent ces préjugés, oui, bien sûr ! Je mentirais si je disais que ce fut un long fleuve tranquille. C’est un fait. Il est clair que les pilotes masculins ont des egos. Mais je ne me laisse pas atteindre par cela. C’est à chacun de gérer cela à sa façon. Mais je ne vais jamais dire que je ne me suis pas heurtée à des préjugés. Clairement, ce n’est pas facile", achève celle qui a également été la première femme à avoir marqué des points dans l'histoire du DTM moderne avec Mercedes.

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent Décès du préparateur physique de Grosjean et Alesi
Article suivant Bilan mi-saison : Force India parmi les Top Teams

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse