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Suzuka 2005 : Le chef-d'oeuvre de Räikkönen (1/2)

Auréolé du titre de plus beau circuit du calendrier avec Spa-Francorchamps, Suzuka a cependant plus qu'à son tour été le théâtre de dénouements de championnat intenses et de quelques autres courses haletantes en elles-mêmes

Auréolé du titre de plus beau circuit du calendrier avec Spa-Francorchamps, Suzuka a cependant plus qu'à son tour été le théâtre de dénouements de championnat intenses et de quelques autres courses haletantes en elles-mêmes. L'édition 2005 fut le plus bel exemple.

Le titre mondial des pilotes était déjà acquis par Fernando Alonso sur sa Renaut R25 depuis la précédente course, au Brésil. Cependant, le titre constructeur était encore un objet de convoitise pour McLaren-Mercedes et Renault. Si cette course ne fut pas un tournant à proprement parler pour cette lutte, elle fut la plus belle de cette saison.

Les qualifications y furent pour beaucoup, avec un temps pluvieux, d'abord propice aux intermédiaires, avant qu'une nouvelle averse ne détrempe la piste pour de bon . Le système de qualifications de 2005 était alors sur un tour, avec ordre de passage dans l'ordre inverse du classement de la course précédente. Ainsi, c'est Ralf Schumacher, sur sa Toyota qui décrocha la deuxième pole position de l'histoire de son équipe, devant Jenson Button (BAR).

La seule tête d'affiche en haut de peloton était alors Giancarlo Fisichella, troisième sur sa Renault, car il fallait reculer jusqu'à la quatorzième place pour retrouver Michael Schumacher (Ferrari). C'était pire pour le nouveau champion du Monde : Alonso n'était que seizième, devant Kimi Räikkönen et Juan-Pablo Montoya sur ces McLaren "made in Adrian Newey" ô combien rapides mais si fragiles. En effet, Finlandais dut changer de moteur pour la quatrième fois de la saison, mais cette fois cela ne changea pas grand chose à sa position de départ.

Au départ, Ralf Schumacher conserva la tête devant Fisichella qui passa Button. Takuma Sato - parti cinquième sur sa BAR - sortit au premier virage, non sans entrainer Rubens Barrichello (Ferrari) avec lui et en abimant son aileron avant. Les McLaren, Alonso et Schumacher avaient déjà entamé leur remontée. Pas pour longtemps concernant Montoya: revenu sur Jacques Villeneuve (Sauber), le Colombien tenta l'extérieur au dernier virage. Brouillonne, la manoeuvre se termina violemment dans le mur. Le Canadien fut cependant désigné comme responsable de l'accident et puni d'une pénalité de vingt-cinq secondes après la course. Quoiqu'il en soit, cela nécessita une Safety Car, condamnant la stratégie de Ralf Schumacher, qui comptait paser aux stands trois fois, contre deux pour la majorité du plateau.

Sept tours plus tard, la course reprit. Räikkönen se débarrassa des Sauber et d'Antonio Pizzonia - remplaçant Heidfeld, blessé, sur Williams - qui allait sortir de la piste deux tours après. Christian Klien, lui, ne put résister longtemps à Schumacher et Alonso qui avaient déjà rejoint le top 8, même si pour Alonso, ce fut plus compliqué avec la Red Bull. En effet, il lui falludépasser en coupant la chicane, puis en rendant la place pour éviter une pénalité, avant de reprendre l'aspiration et doubler à nouveau au freinage du premier virage. Ce qui ne passa pas inaperçu aux yeux des commissaires...

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