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Symonds désapprouve le concept de "F1 de base" partagée

Les petites équipes sont dans une situation financière difficile depuis plusieurs mois

Les petites équipes sont dans une situation financière difficile depuis plusieurs mois. Dans ce contexte délicat, Force India, Lotus et Sauber ont proposé un concept de F1 de base, où des pièces majeures, telle la monocoque, seraient conçues en collaboration entre les trois équipes, de façon à pouvoir réduire les coûts.

De nombreuses pièces peuvent déjà être achetées par une équipe à une autre écurie, comme la boîte de vitesses ou la transmission. C'est toutefois une solution beaucoup plus radicale que proposent les petites équipes, mais les top teams s'y opposent pour l'instant. Pat Symonds, directeur technique chez Williams, ne pense pas non plus que cela soit une bonne idée : pour lui, cela va à l'encontre de l'essence de la catégorie reine du sport automobile.

"Je pense que ce qui différencie la Formule 1 est fondamental : ce sont les constructeurs", souligne Symonds. "Toutes les équipes sont d’accord avec ça, les petites équipes sont d’accord avec ça. Les petites équipes ne veulent pas d’une GP1, parce que cela leur enlève leur valeur. Leur valeur réside dans leur statut de constructeur. Si on pousse ce raisonnement à l’extrême, on pourrait dire qu’ils doivent dessiner la voiture toute entière".

Faire ses propres pneus, pourquoi pas ?

Le Britannique rappelle ce qui est pris pour acquis depuis longtemps : les écuries de Formule 1 ne sont généralement pas responsables du développement de leur moteur (à l'exception de motoristes tels que Mercedes ou Ferrari) ou de leurs pneumatiques.

"C’est drôle, parce que nous nous habituons à là où se trouve la limite", poursuit-il. "Si nous voulions être compétitifs, nous avons un manufacturier de pneus unique, alors pourquoi ne dessinons-nous pas les pneus nous-mêmes ? C’est une partie fondamentale d’une Formule 1. Pourquoi ne dessinons-nous pas notre propre unité de puissance ? Il y a des limites qui ont été acceptées avec le temps. Je pense que les gens oublient qu’ils acceptent des limites dont ils ont oublié l’existence".

"Au fil des années, nous avons assoupli les règles de ce qui définit un constructeur et personnellement, je pense que maintenant, nous avons atteint une assez bonne situation, car pour être constructeur, il faut désormais produire la cellule de survie et l’aérodynamique, pas grand-chose d’autre".

Symonds se montre clair, cependant : il ne s'oppose pas aux partenariats entre écuries, mais estime simplement qu'il ne faut pas aller trop loin dans le partage de pièces.

"Si les équipes veulent établir des partenariats stratégiques avec de plus grandes équipes, pourquoi pas ? Les suspensions arrières et les transmissions sont communes. Je pense que nous avons déjà beaucoup de ça. La différence, c’est que l’on parle d’aller un peu plus loin, on parle d’équipes qui coopèrent sur le design. Je ne suis pas sûr que ce soit vraiment la réponse à apporter", conclut-il.

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