Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse

Technique - Les équipes à la recherche d'appui

Le Hungaroring est, en gros, un circuit serré et sinueux comme celui de Monaco, mais sans les rails de sécurité.

Monkey seat de l'aileron arrière de la Red Bull RB14

Monkey seat de l'aileron arrière de la Red Bull RB14

Giorgio Piola

Les analyses techniques F1 de Giorgio Piola

Éminent expert technique de Formule 1, Giorgio Piola suit les Grands Prix depuis les années 1960. Sur Motorsport.com, ses analyses et illustrations se penchent sur toutes les nouveautés aperçues en F1 au fil des Grands Prix.

Le tortueux circuit hongrois requiert un gros appui aérodynamique, mais contrairement aux tracés urbains, la gomme des pneus s’y accumule très vite, ce qui signifie que le grip augmente constamment.

Lire aussi :

De plus, il y fait habituellement chaud, ce qui complique le refroidissement des unités de puissance et des freins. Les écuries doivent donc sacrifier un peu d’efficacité aérodynamique afin d’obtenir un refroidissement optimal.

Accroître le grip sur ce circuit est plus important que de gagner un peu de vitesse sur les (courtes) lignes droites. Voyons comment quelques écuries ont solutionné ce problème.

Des nouveautés chez Williams

Aileron arrière, T-wing et ouïe de refroidissement de la Williams FW41, GP de Hongrie

Aileron arrière, T-wing et ouïe de refroidissement de la Williams FW41, GP de Hongrie

Photo de: Giorgio Piola

Depuis le début de la saison, les Williams FW41 ont bien du mal à s’extraire du fond de la grille. En revanche, le nouvel aileron avant introduit en Allemagne a calmé un peu cette monoplace en rendant ses réactions un peu plus prévisibles pour ses pilotes.

La FW41 Mercedes est donc apparue en Hongrie affublée d’un nouveau T-wing de grande taille (flèche bleue). On note deux surfaces horizontales fixées de part et d’autre du capot moteur, reliées ensemble et munies de dérives latérales.

L’élément inférieur facilite l’écoulement des filets d’air qui lèchent la surface du ponton ainsi que l’air chaud qui émerge de la large ouverture déjà vue au Bahreïn (bulle en bas, indiqué par la flèche rouge).

Lire aussi :

L’élément supérieur, fendu sur toute sa longueur et situé à peu près au même endroit qu’un T-wing normal, renforce les flux d’air.

L’aileron arrière a aussi été modifié. Son plan principal possède une forme traditionnelle horizontale, et non plus la forme de cuillère comme on peut le voir sur plusieurs autres voitures (flèche verte).

La présence de ces nouveaux éléments augmente de l’appui, mais crée aussi plus de traînée. Pour cette raison, la dérive latérale possède une persienne ouverte supplémentaire qui modifie le vortex et réduit un peu la traînée (flèche violette).

Des gains chez Red Bull Racing

Monkey seat de l'aileron arrière de la Red Bull RB14

Monkey seat de l'aileron arrière de la Red Bull RB14

Photo de: Giorgio Piola

Le moteur Renault (TAG) accusant un déficit de puissance, l’écurie Red Bull Racing ne peut pas se permettre d’ajouter trop d’appui à sa RB14. Comme ce fut le cas à Monaco, la monoplace fut munie d’un aileron arrière à gros appui, d’un T-wing (flèche rouge) et d’un petit monkey seat (flèche bleue).

La FIA a beaucoup réduit l’efficacité du monkey seat pour la saison 2018, voulant ainsi éviter que les écurie s’en servent afin de faire dévier les gaz d’échappement.

Red Bull Racing n’hésite toutefois pas à utiliser un tel appendice avec son gros aileron afin de réduire toute instabilité aérodynamique.

En Hongrie, presque toutes les écuries ont équipé leurs voitures d’un T-wing ; un élément fort simple qui ajoute un peu d’appui et de stabilité sans vraiment générer de traînée. Chez Red Bull Racing, ce T-wing était fin afin de ne pas trop créer de traînée et pourvoir rivaliser avec les Mercedes et les Ferrari sur les lignes droites.

Force India continue à se battre

Comparaison d'aileron à forts appuis de la Force India VJM11

Comparaison d'aileron à forts appuis de la Force India VJM11

Photo de: Giorgio Piola

Écurie à court d’argent et en position financière délicate, Force India n’a pu poursuivre le développement de sa voiture cette saison, et ses performances s’en ressentent.

Espérant réaliser un bon coup sur le Hungaroring, un circuit lent où l’efficacité aérodynamique ne prime pas, l’écurie indienne a muni ses voitures d’un T-wing double au lieu d’un simple comme vu précédemment (dans la bulle, flèche rouge).

Force India a aussi testé, mais n’a pas utilisé en course, un petit monkey seat fixé au pilier central de l’aileron arrière, juste au-dessus le l’échappement (dans la bulle, flèche bleue).

Be part of Motorsport community

Join the conversation
Article précédent "Triste" de quitter Red Bull, Ricciardo voulait un "nouveau départ"
Article suivant Verstappen : Red Bull a "2 courses de retard" sur les évolutions moteur

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse