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Analyse

Comment les équipes contournent l'interdiction des ailerons soufflés

La réglementation technique 2018 interdit les fameux ‘monkey seats’ et limite les effets aérodynamiques des gaz d’échappement sur la performance des ailerons arrière.

Détails du monkey seat de la Mercedes-AMG F1 W09

Détails du monkey seat de la Mercedes-AMG F1 W09

Mark Sutton

En effet, au cours des dernières années, les gaz d’échappement, brûlants, étaient utilisés pour souffler les ailerons arrière, ce qui augmentait l’appui aérodynamique qu’ils généraient.

Les premiers essais hivernaux, organisés la semaine passée à Barcelone, ont démontré que les écuries n’avaient pas baissé les bras et cherchaient des façons rusées de contourner ce règlement. Les solutions vues sur les Renault, McLaren, Mercedes et Williams démontrent que les gaz d’échappement seront bel et bien utilisés cette saison pour augmenter l’appui du train arrière des voitures.

La nouvelle règle

Depuis plusieurs années, la FIA tente de réduire les effets aérodynamiques des gaz d’échappement. Cela n’a pas empêché les équipes de trouver des façons ingénieuses d’y parvenir. À l’époque des moteurs V8 atmosphériques, les gaz étaient dirigés à travers le diffuseur. Malgré l’interdiction de cette méthode, les écuries sont parvenues à exploiter la force formidable de ces gaz avec les unités de puissance turbo hybrides.

Avec l’arrivée de ces nouveaux moteurs en 2014, la FIA a obligé les voitures à ne posséder d’une seule tubulure d’échappement, située dans l’axe longitudinal de la voiture. Malgré cette contrainte, les ingénieurs ont tout fait pour donner à ces gaz une poussée ascendante afin d’alimenter l’aileron arrière. La présence de ‘monkey seats’ répondait justement à ce désir de générer des flux ascendants.

Dans le but d’éviter une guerre technologique coûteuse, les écuries se sont entendues pour interdire ces artifices en 2018. Ainsi, l’extrémité de la tubulure d’échappement a été reculée de 50 mm, et des éléments de carrosserie, comme les ‘monkey seats’, ne peuvent plus être fixés dans la section centrale de la voiture à un point situé à plus de 20 mm à l’avant de la tubulure.

Si cela est très clair, on a noté que certaines écuries ont déjà trouvé des façons rusées de contourner cette règle et maintenir un avantage technique.

L’échappement de la Renault

Détails de l'échappement de la Renault Sport F1 Team RS18
Détails de l'échappement de la Renault Sport F1 Team RS18

Photo de: Mark Sutton

Renault a certainement pris l’approche la plus agressive. Les tubulures provenant de la soupape de décharge se trouvent accolées sous celle de l’échappement. On note aussi que les trois tubulures sont inclinées à cinq degrés, soit l’angle maximal permis.

Détails de l'aileron arrière de la Renault Sport F1 Team RS18
Détails de l'aileron arrière de la Renault Sport F1 Team RS18

Photo de: Mark Sutton

Notez que la surface inférieure du plan principal de l’aileron n’est pas peinte afin d’éviter qu’il soit abîmé par les gaz brûlants. On note aussi la présence de rubans thermiques qui réagissent à la chaleur et qui indiquent à l’équipe la température maximale atteinte à cet endroit.

Renault a fait comme Mercedes et Ferrari l’an dernier et a muni le bord de fuite de la structure d’impact arrière d’une petite équerre destinée à faire dévier les flux d’air vers le haut.

Adieu aux "monkey seats"

Ailette de la structure d'impact de la Williams FW41
Ailette de la structure d'impact de la Williams FW41

Photo de: Mark Sutton

De petites ailettes ont été installées sur la structure d’impact arrière des nouvelles voitures de plusieurs équipes, mais celle de la Williams, soutenue par un support métallique en forme de cou de cygne, est la plus intrigante (ci-dessus).

Fernando Alonso, McLaren MCL33
Fernando Alonso, McLaren MCL33

Photo de: Sam Bloxham / LAT Images

Presque toutes les écuries tentent de donner une force ascendante aux flux rejetés à l’arrière des voitures.

McLaren, comme Renault, a fixé un élément incliné tout simple au-dessus et en avant de son échappement.

Quant à la Mercedes, on remarque des ailettes disposées de part et d’autre de la structure arrière. La plus récente version se démarque par la présence de mini dérives latérales (voir ci-dessous).

Détails du monkey seat de la Mercedes-AMG F1 W09
Détails du monkey seat de la Mercedes-AMG F1 W09

Photo de: Mark Sutton

Allons-nous assister à une guerre technologique dans ce domaine ? Il sera intéressant de constater jusqu’où iront les écuries dans le développement des ces artifices. La FIA devra-t-elle intervenir ?

 

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