Technique - L’ailette d’étrave de la Ferrari SF16-H
La Scuderia Ferrari poursuit son évaluation de nouvelles pièces, non seulement pour améliorer la performance de sa SF16-H, mais aussi pour préparer la saison prochaine.
Photo de: Giorgio Piola
Les analyses techniques F1 de Giorgio Piola
Éminent expert technique de Formule 1, Giorgio Piola suit les Grands Prix depuis les années 1960. Sur Motorsport.com, ses analyses et illustrations se penchent sur toutes les nouveautés aperçues en F1 au fil des Grands Prix.
Depuis quelques courses, Ferrari travaille beaucoup sur l’écoulement de l’air, notamment sous le museau et le châssis. D’ailleurs, les ingénieurs ont remis au goût du jour les ailes de chauve-souris et les aubes de déviation, réintroduites au Japon.
Toutes les écuries travaillent pour améliorer le rendement de cette zone de la voiture. Tout a commencé en 2014, quand Mercedes a inauguré ses fameuses ailes de chauve-souris. Fixées de chaque côté du capteur de garde au sol, ces ailes servaient à former un flux d’air qui redirigeait les autres structures d’air, telles que le vortex Y250.
Certaines écuries ont copié ce design tandis que d’autres, comme Red Bull Racing, l’ont développé, produisant une aile de mouette posée sous le capteur de garde au sol et jointe aux bords de fuite des aubes de déviations.
Dès son dévoilement, il était évident que la RB12 de 2016 était légèrement différente, arborant une ailette posée sur l’étrave située sous le châssis. Même si le but recherché est à peu près similaire à celui de l’aile de mouette précédente, l’ailette, placée plus basse, avait pour but d’influencer le Y250 et les autres vortex.
McLaren a inauguré sa propre version de l’ailette d’étrave à l’occasion du Grand Prix d’Allemagne (voir ci-dessus). Il semble maintenant que Ferrari tente une solution similaire.
Dès les premiers essais libres du Grand Prix des États-Unis, la Ferrari SF16-H de Sebastian Vettel était munie d’une telle ailette. En revanche, elle a été cassée lorsque le pilote allemand a escaladé les vibreurs du virage 19, et il fut même contraint de tenir le volant d’une seule main pour maintenir un rétroviseur détaché de l’autre. L’image ci-dessus montre le support de l’étrave qui a été cassé net par les vibrations destructrices quand Vettel a roulé sur les bordures.
Il est évident que les hommes de Ferrari effectuent ces essais dans le but de mieux comprendre ce qui ce passera l’an prochain quand le museau du bolide sera allongé de 200 mm, et que la forme du vortex Y250 sera modifiée.
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