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Témoignage - Häkkinen revient sur ses débuts difficiles à Monaco

Mika Häkkinen

Photo de: DaimlerChrysler

Mika Häkkinen
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En 2015, le double Champion du Monde 1998 et 1999 Mika Hakkinen se raconte en détail au travers de récits publiés sur le site officiel de l'écurie McLaren. Motorsport.com vous en propose la traduction française au fil des semaines, afin de ne pas manquer une miette de l'histoire de ce grand Monsieur de la Formule 1.

Le Finlandais revient cette fois sur ses débuts en F1 dans la Principauté, ainsi que sur les spécificités du tracé monégasque.

"J'assiste à peu de Grands Prix de nos jours, mais celui que je ne manque jamais est le Grand Prix de Monaco. Il se déroule chez moi et le paddock est juste à côté de mon appartement, puis c'est un événement réellement fantastique.

Mais si le côté glamour de Monaco est très célèbre, l'action en piste et le pilotage captivent toujours mon attention ; presque autant que lorsque je me trouvais moi-même dans le cockpit. Les gens me demandent souvent ce qu'il faut pour l'emporter à Monaco, ce qui constitue une question assez pertinente. Je pense être bien placé pour y répondre."

Un tracé hors du commun

"Monaco est un circuit pas comme les autres : étroit, serré, sinueux, tortueux, bosselé, délimité par des rails. Pour réussir à Monaco, vous devez avant tout vous assurer de ne pas approcher de trop près ces impitoyables remparts d'acier. Là se trouve la clé : il faut pouvoir les approcher autant que possible sans les toucher. En qualifications, il faut pouvoir s'approcher des rails à environ 5 centimètres à peine en entrée et en sortie de virage. Il faut être méticuleux, ne pas douter, et faire preuve de courage.

En outre, comme sur tous les circuits urbains, l'asphalte est toujours délicat le premier jour, rempli de poussière. L'adhérence augmente au fur et à mesure des heures, entre autres grâce au caoutchouc des pneumatiques.

Il faut pouvoir anticiper cette évolution progressive, et donc attaquer un peu plus au fil des tours. C'est assez compliqué à appréhender, car il faut pouvoir aller plus vite au milieu des rails alors que vous pouvez d'abord penser que c'est simplement impossible de le faire.

Plus que partout ailleurs, Monaco récompense ceux qui le connaissent par coeur. Connaître chaque détail, chaque ligne blanche, chaque ornière, chaque bordure peut vraiment aider. Je marche souvent sur le tracé et beaucoup de pilotes de F1 le font aujourd'hui, même en dehors du week-end du Grand Prix."

Impossible de voir le drapeau à damier

"Mon premier Grand Prix de Monaco, je l'ai disputé en 1991. J'avais malheureusement subi une fuite d'huile à 14 tours de la fin au volant de ma Lotus-Judd. L'année suivante, nous disposions d'un moteur Ford mais la boite de vitesses n'avait pas tenu le coup. Je n'ai pas participé à l'événement en 1993 puis j'étais alors pilote de réserve chez McLaren, mais en 1994 j'étais plus optimiste en arrivant à Monaco, malgré les circonstances dramatiques de l'époque.

J'ai réussi à me placer en première ligne avec ma McLaren-Peugeot, aux côtés la Benetton-Ford de Michael Schumacher. Mais au premier virage de la course, à Sainte Dévote, j'ai été heurté par l'arrière par la Williams-Renault de Damon Hill, j'étais écoeuré de devoir renoncer si rapidement.

L'année suivante, je n'étais que sixième en qualifications au volant de la McLaren-Mercedes, et le moteur a rendu l'âme après seulement huit tours. Je n'ai donc inscrit mes premiers points à Monaco qu'en 1996, lors de ma cinquième tentative. Il y a pourtant eu un accident à cinq tours de l'arrivée dans lequel j'ai été impliqué, mais avec seulement quatre voitures à l'arrivée, j'ai pu être classé sixième.

En 1997, je me suis qualifié huitième mais au deuxième tour, Damon Hill me heurta à nouveau, alors qu'il était cette fois au volant de l'Arrows-Yahama. En 1998, je suis arrivé à Monaco en ayant l'impression que c'était un endroit maudit pour moi."

À suivre...

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