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Test de freinage crucial pour Haas et Grosjean en Hongrie

L'écurie américaine ne décidera qu'après les essais libres si elle conserve les freins Carbone Industrie sur la VF-17 à Budapest.

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17 bloque une roue
Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-17
Kevin Magnussen, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17
Kevin Magnussen, Haas F1 Team
Romain Grosjean, Haas F1 Team, se positionne devant Jolyon Palmer, Renault Sport F1 Team
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17, Lance Stroll, Williams FW40 et Fernando Alonso, McLaren MCL32
Romain Grosjean, Haas F1 Team VF-17

À Silverstone, Haas F1 a utilisé pour la toute première fois en course les freins fournis par Carbone Industrie. Après les avoir de nouveau testés lors des essais libres, Romain Grosjean avait décidé de les conserver tandis que Kevin Magnussen était resté fidèle au matériel Brembo. En fin de semaine, le Hungaroring permettra à l'écurie américaine de poursuivre le travail d'évaluation dans le domaine du freinage, sur un tracé qui est sans doute le plus exigeant sur ce point.

Ainsi, aucune décision ne sera prise avant le vendredi soir. Comme en Grande-Bretagne, Haas testera les freins Carbone Industrie durant les deux premières séances d'essais libres avant de faire un choix, qui pourra une nouvelle fois être différent selon les pilotes. D'autant que Magnussen sera à nouveau privé de la première séance, son baquet revenant le vendredi matin à Antonio Giovinazzi.

"Nous avons fait un pas dans la compréhension des nouveaux freins", explique Günther Steiner, directeur de l'écurie Haas. "Il y a une seconde étape, car à Silverstone il n'y a pas de gros freinage ; c'est l'un des circuits où l'on utilise le moins les freins par rapport à tous les autres tracés. En Hongrie, c'est l'inverse. On utilise les freins et il n'y a pas de temps pour les refroidir car il n'y a pas de grosse ligne droite. Nous allons donc poursuivre nos tests et voir où nous en sommes en EL1 et en EL2, puis nous déciderons ce que nous ferons pour la course."

"Nous ne saurons qu'après les essais libres, car nous sommes dans une phase d'évaluation et de test des freins. Ça dépend un peu du feeling du pilote. À Silverstone, Kevin a préféré conserver les freins Brembo car il les connaissait mieux et n'avait pas participé aux EL1, donc il était plus à l'aise comme ça. Mais une fois encore, je ne sais pas ce qui se passera en Hongrie tant que nous n'aurons pas fait les EL1 et EL2."

Les pilotes au feeling

Le refroidissement avait justement posé problème lors des premiers tests effectués avec les freins Carbone Industrie en début de saison, mais a été mieux maîtrisé à Silverstone. Ce sera néanmoins le point critique une fois encore pour prendre la décision finale en Hongrie.

"Ça dépendra vraiment du refroidissement", confirme Romain Grosjean. "Quand nous avons eu les derniers freins de Brembo, j'étais satisfait. Mais si nous pouvons utiliser les Carbone Industrie, je les conserverai probablement." Le Français espère en tout cas pouvoir compter sur les sensations qu'il recherche pour un freinage optimal : "Quand on appuie sur la pédale, on veut vraiment sentir le mordant des freins. On veut que la voiture ralentisse immédiatement. Ensuite, il y a la motivation jusqu'à la fin du freinage, là où vous voulez pouvoir ralentir ou non la voiture, dans la partie finale, pour prendre la corde tout en gérant le blocage."

Moins gêné que son coéquipier au niveau du freinage depuis le début de la saison, Kevin Magnussen reste plus évasif : "Ce que nous recherchons, c'est une performance constante, quelque chose sur quoi l'on peut bâtir la confiance et avec quoi on peut trouver un rythme."

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