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TF1 "va redonner un nouvel élan" à la F1 en France

François Pellissier, directeur des sports de TF1, est revenu sur l'acquisition par la première chaîne des droits en clair de quatre Grands Prix de Formule 1 pour les saisons 2018 à 2020.

Valtteri Bottas, Mercedes AMG F1 W08, Sebastian Vettel, Ferrari SF70H, Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H, et le reste du peloton au départ

Photo de: Glenn Dunbar / Motorsport Images

Plus de cinq ans après la dernière diffusion de la discipline reine sur les antennes du groupe TF1, à l'occasion du Grand Prix du Brésil 2012, la Une retrouvera à compter de 2018 le grand cirque, à quatre reprises chaque année, et ce jusqu'en 2020.

Même si les droits du Grand Prix de France étaient sur la table, du fait de l'obligation légale d'une diffusion en clair de l'événement, l'annonce des trois courses supplémentaires est arrivée par surprise et marque la volonté des nouveaux propriétaires de la F1, Liberty Media, d'infléchir quelque peu la tendance qui est depuis plusieurs années de confier, pour des sommes d'argent plus importantes, les droits à des opérateurs payants.

Interrogé dans l'émission Les dessous de l'écran sur RTL, François Pellissier est revenu sur la décision prise par TF1 de tenter sa chance dans l'appel d'offres lancé pour ces quatre épreuves : "Cette décision s'inscrit dans une stratégie dans le domaine des droits sportifs depuis maintenant plusieurs années qui est l'acquisition de droits d'événements sportifs internationaux majeurs."

"Et la Formule 1 fait partie de ces grands événements internationaux, d’autant plus qu’à partir de 2018, il y aura à nouveau un Grand Prix en France, avec le Grand Prix du Castellet. Donc c’était l’occasion pour nous de faire ce retour sur la Formule 1 à partir de la saison prochaine."

L'affiche officielle du Grand Prix de France 2018

Liberty Media et "l'importance de l'exposition en clair"

L'occasion, aussi, de revenir sur le contexte de la perte des droits début 2013, que TF1 détenait depuis 1992, au profit de Canal+ qui les conservera pour l'intégralité des trois prochaines saisons. "Vous savez que, depuis 2012, il y a un certain nombre d’acteurs sont qui arrivés sur le marché du payant. Il se trouve que ce sont des droits qui coûtaient cher et qu’à un moment on ne peut pas non plus faire des acquisitions à n’importe quel prix."

"Là, en l'occurrence, nous avions l'opportunité de revenir dans la F1 avec un investissement qui est très raisonné, qui est surtout renforcé par la valeur d’exposition unique que peut apporter le groupe TF1 pour ces grands événements."

Une opportunité qui est notamment liée au changement à la tête de la Formule 1, Bernie Ecclestone et sa politique de profits rapides ayant été supplantés par une logique de moyen voire long terme, qui vise à faire augmenter la popularité de la discipline et donc son audience. 

"C’est bien que les ayant droits commencent peut-être à se rendre compte aussi de l’importance de l’exposition en clair de ces événements et qui font aussi la notoriété de ces événements", ajoute François Pellissier. "On se rend compte évidemment que ce ne sont pas les mêmes audiences sur du payant et sur du gratuit. Donc le fait que l’on puisse exposer à nouveau à un grand nombre de téléspectateurs la Formule 1 va redonner un nouvel élan à cette compétition."

Cela est d'autant plus important que, sur la dernière décennie, ce sont près de 200 millions de téléspectateurs qui auraient été perdus par la F1. "Eh oui, le tout payant a un effet négatif qui est la baisse d’audience de ces compétitions et nous, c’est vraiment un point sur lequel je veux insister, au-delà de l’investissement encore très raisonné qu’on a fait, cet investissement est vraiment renforcé par la valeur d’exposition qu’on va donner à la saison de Formule 1."

FOM cameraman

Le regain d'intérêt pour la F1 en France

L'accord conclu avec la Formule 1 offrira, en plus des quatre courses, des résumés des autres Grands Prix et la possibilité de diffuser ces images dans les émissions spécialisées et les journaux télévisés du groupe. "On aura un vrai feuilleton, dans Auto-Moto, régulièrement, tous les dimanches, autour de la saison de Formule 1. On veut en faire un asset [un atout, ndlr] important de l’émission."

Un feuilleton dans lequel les pilotes français que sont Esteban Ocon et Romain Grosjean, mais aussi le constructeur tricolore qu'est Renault, seront tout à la fois acteurs mais aussi à l'origine, avec le regain d'intérêt pour la discipline dans l'Hexagone.

"C’est sûr que le fait qu’il y ait un Grand Prix en France, qu’il y ait deux pilotes français – et peut-être un troisième qui pourrait arriver dès la fin de cette saison [Pierre Gasly, pressenti chez Toro Rosso en cas de départ de Carlos Sainz chez Renault, ndlr] –, ça contribue évidemment à redonner de l’intérêt pour cette compétition en France."

Questionné sur le montant de la transaction, dont certaines indiscrétions le placeraient autour des cinq millions d'euros, le directeur des sports de TF1 se refuse à donner un chiffre précis : "Malheureusement, je ne peux pas vous le dire. [...] Je ne vous donnerai pas de chiffre. [Avec cinq millions d’euros] vous êtes très loin. […] C’est très raisonné, et ce ne sont pas ces montants-là."

Nico Hulkenberg, Renault Sport F1 Team RS17

Des GP "à une heure de grande écoute"

Autre inconnue, les deux Grands Prix qui accompagneront celui de Monaco et celui de France sur la grille des programmes de la chaîne lors des trois prochaines années. "Je ne sais pas encore", assure Pellissier. "On a encore un peu de temps puisque le début de la saison de F1 2018 est en mars, donc on a encore un petit peu de temps pour réfléchir et voir quels seront les deux Grands Prix supplémentaires."

"Plein de critères rentrent en ligne de compte : des critères de programmation, des critères d’intérêt à la fois de Grand Prix et d’intérêt sportif… donc il y a pas mal d’éléments qu’on doit regarder avant de choisir. La seule chose que je puisse vous dire c’est que ça sera à une heure de grande écoute."

Une information qui exclut donc d'emblée et sans surprise une grande partie des épreuves en Asie-Océanie (Australie, Chine, Japon), celles-ci se déroulant généralement – à l'exception notable de Singapour – dans la nuit ou en début de matinée heure française. Les épreuves de fin d'après-midi et début de soirée (Canada, États-Unis, Mexique, Brésil), quant à elles, semblent difficilement envisageables, en raison de leur proximité avec le journal télévisé de 20h.

Autre paramètre à prendre en considération pour 2018 : la Coupe de Monde de football, qui se déroulera en Russie du 14 juin au 15 juillet prochains, et pendant laquelle se déroulera notamment le Grand Prix de France (24 juin 2018). "On ne diffuse pas toute la Coupe du Monde puisqu’on diffuse les 28 meilleures affiches", tempère François Pellissier, "donc on verra en fonction du tirage au sort et des matches qu’on choisira sur le premier tour comment on adaptera tout ça".

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