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Pourquoi Toro Rosso n'a "plus besoin d'un directeur technique"

Suite au départ de James Key à destination de McLaren, Toro Rosso va se passer de directeur technique en raison d'une collaboration accrue avec Red Bull, qui n'est pas sans rappeler celle de Haas avec Ferrari.

Les ingénieurs et la voiture de Brendon Hartley, Toro Rosso STR13, au garage

Photo de: Andrew Hone / Motorsport Images

En 2019, alors que Red Bull Racing utilisera les mêmes unités de puissance Honda que la Scuderia Toro Rosso, la STR14 de cette dernière sera composée d'autant de pièces provenant de l'écurie sœur que possible, exploitant au maximum les possibilités ouvertes par la réglementation, comme le fait Haas avec Ferrari. Ainsi, le poste de directeur technique ne sera pas reconduit.

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"Nous ne pouvons pas avoir quasiment la même équipe technique à Faenza qu'à Milton Keynes, en termes de nombre d'employés", déclare Helmut Marko, conseiller de Red Bull, pour Motorsport.com, alors que Toro Rosso n'avait déjà que 460 employés en 2018 contre 860 pour RBR. "Nous avons établi les concepts [de partenariat avec Red Bull]. Ces derniers n'ont pas été complètement mis en œuvre à ce jour."

"L'un des facteurs est que James Key n'en était pas ravi. Dans l'ensemble, la solution que nous voulions est enfin là. Et c'était plus simple sans James Key. Son poste ne sera pas remplacé. En ce sens, nous n'avons plus besoin d'un directeur technique car le concept [de la voiture] vient de Red Bull Racing."

Franz Tost, team principal Scuderia Toro Rosso et Dr Helmut Marko, consultant Red Bull Motorsport
Pierre Gasly, Toro Rosso STR13, devant Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB14

"Ce concept n'est plus un secret : Toro Rosso a reçu trois camions pleins de pièces et prendra de nombreuses pièces de la voiture 2018 de Red Bull Racing, autant que la réglementation le permet. Tout cela a été facilité par toute la problématique moteur. Le train arrière entier vient de nous, c'est tout ce qui est autorisé par la réglementation. Cela nous donne un petit avantage du côté des coûts."

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Cependant, contrairement à ce que l'on pourrait imaginer, ce ne sont pas les éléments de la RB15 qu'utilisera Toro Rosso, mais celles de la RB14 de 2018. En effet, Red Bull finalise toujours son design le plus tard possible par rapport aux essais hivernaux, et produire des pièces pour quatre monoplaces au lieu de deux représenterait un casse-tête non négligeable.

"Red Bull est toujours très tardif concernant son design, et nous ne pouvons pas l'attendre", confirme Franz Tost pour Motorsport.com. "Car sinon, nous ne courons pas. Par conséquent, nous avons dit qu'il valait mieux utiliser leur train arrière de cette année, pour jouer la sécurité." Cela requerra toutefois d'adapter la boîte de vitesses notamment à l'unité de puissance Honda, et non Renault, lors d'une saison où Marko veut voir Toro Rosso jouer "la cinquième ou la sixième place".

Propos recueillis par Christian Nimmervoll et Oleg Karpov

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