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Interview

Tribune exclusive à Cyril Abiteboul - Pourquoi Renault doit revoir tout son investissement

Renault

Photo de: XPB Images

Cyril Abiteboul, Renault Sport F1 et Christian Horner, Team Principal Red Bull Racing
Helmut Marko avec Cyril Abiteboul, Christian Horner et Bernie Ecclestone
Nicolas Prost, e.dams-Renault
Alain Prost, avec Remi Taffin, chef des opérations piste chez Renault Sport F1
Renault
Nelson A. Piquet, Renault F1 Team, R28
Les mécaniciens Renault s'entraînent au refueling sur la voiture de Fernando Alonso
Le moteur Renault Energy F1 2015
Le logo Renault Sport F1
Le moteur Renault Energy F1 2015
Formule Renault 1.6
Sébastien Buemi, Red-Bull Renault RB7
Le logo Renault
Renault Sport
Renault Mégane Sport
Rémi Taffin, Renault Sport F1

Cyril Abiteboul, Directeur Renault Sport F1, explique exclusivement à Motorsport.com ce qui impose aujourd'hui à Renault de revoir l'ensemble de sa stratégie en séries junior et en tant que motoriste F1, à l'heure où l'investissement réalisé en sports mécaniques n'apporte pas les fruits des graines plantées de toutes parts et depuis plus d'une décennie.

 

--

"Tout d'abord, de manière très pragmatique, c'est un budget, et tout provient de la même allocation budgétaire qui est la dépense marketing fixe dont nous disposons pour le sport automobile. Il s'agit d'un budget global, d'une organisation globale. Il nous faut donc nous assurer d'être capables de tout gérer en même temps en termes de ressources. Et en toute franchise, nous essayons de faire trop de choses en même temps.

 

Et en toute franchise, nous essayons de faire trop de choses en même temps.

Cyril Abiteboul

 

Il s'agit d'un même budget, d'une même allocation; il nous faut donc être un peu réfléchis sur la manière d'allouer ces ressources, et plus que tout, il faut que tout fasse partie de la même histoire : il nous faut voir comment les différentes pièces de notre activité sport automobile peuvent se compléter mutuellement, plutôt que d'être totalement séparées.

Ce que nous faisons ne crée pas suffisamment de passerelles entre les différentes activités afin de bâtir des synergies. Nous sommes extrêmement impliquées dans l'échelle de montée vers la F1, et c'est très bien de nous satisfaire et nous flatter du fait que 60% des pilotes F1 sont passés par les catégories Renault auparavant. Mais quel est le retour? Particulièrement si nous n'avons pas notre équipe F1.

 

C'est très bien de nous satisfaire et nous flatter du fait que 60% des pilotes F1 sont passés par les catégories Renault auparavant. Mais quel est le retour?

Renault Sport F1

 

C'est un argument que d'être présent dans le segment plus bas de l'échelle pour maintenir les coûts des pilotes en termes de semaines. Il suffit de voir les salaires des pilotes dans les équipes comme Mercedes contre ceux dans des équipes comme Red Bull ou Toro Rosso –je pense que les salaires chez RBR/Toro Rosso ne sont qu'une fraction de ceux de Mercedes, ce qui est fantastique-. Cela nous enseigne donc une leçon sur ce que nous devrions faire et comment nous pourrions améliorer ce que nous faisons. Ce que nous savons, donc, est que nous souhaitons être dans cette catégorie, en monoplace. Et si possible, avec la F1 au sommet. Mais il nous faut faire cela d'une manière bien plus efficace en termes de coûts, de sorte que cela serve le business et le récit, l'imagerie marketing d'une bien meilleure façon que ce que nous faisons actuellement.

 

 

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Renault : Une redéfinition indispensable de l'investissement en sport auto

 

La concurrence de la FIA et de CVC sur le segment junior

Nous sommes prisonniers d'un format très coûteux, qui est le format World Series by Renault. C'est un évènement fantastique, capable d'attirer énormément d'audience, mais le problème est que chaque personne qui vient sur les World Series représente un coût [les tickets sont gratuits, ndlr]! Il est donc fantastique d'avoir 100'000 personnes sur certains évènements, mais c'est associé à des dépenses et nous ne sommes pas certains de notre capacité à transformer ces visiteurs en clients pour notre branche produits routiers.

C'est ce que nous devons faire progresser. Il nous faut aussi regarder ce qui se passe en dehors, avec la volonté de la FIA de faire la F2 et le GP2. Et CVC [détenteur des droits commerciaux F1, ndlr] ne laissera juste pas tomber ses catégories. Nous sommes donc presque au stade où il y aurait trois compétitions rivales, et au sein du marché qu'est le sport automobile et par la façon dont les pilotes accèdent ou non à la F1. Car il faut aussi voir que certains pilotes qui arrivent en F1 ne sont malheureusement pas exactement les mêmes [profils] que ceux qui arrivaient il y a une décennie, quand nous avons débuté ces activités. Il nous faut prendre tout cela en compte et disposer d'un plan de route"…

 

Propos recueillis par Jonathan Noble

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