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Trois moteurs en 2018, trop extrême selon Horner

Les exigences de fiabilité sont de plus en plus extrêmes en Formule 1. Chaque voiture doit effectuer la saison complète avec quatre unités de puissance en 2017, et ce chiffre passera à trois l'an prochain. C'est trop peu, selon Christian Horner.

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, au départ

Photo de: Sam Bloxham / Motorsport Images

Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08 mène au départ
Max Verstappen, Red Bull Racing RB13
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Esteban Ocon, Sahara Force India F1 VJM10, Lance Stroll, Williams FW40, Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H, et le reste du peloton au départ
Max Verstappen, Red Bull Racing RB13
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08, Esteban Ocon, Sahara Force India F1 VJM10, Lance Stroll, Williams FW40, Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H, et le reste du peloton au départ
Christian Horner, Team Principal Red Bull Racing
Max Verstappen, Red Bull Racing RB13 avec une crevaison
Daniel Ricciardo, Red Bull Racing RB13, Carlos Sainz Jr., Scuderia Toro Rosso STR12, Stoffel Vandoorne, McLaren MCL32
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08
Lewis Hamilton, Mercedes AMG F1 W08

Le système de pénalités pour les pilotes qui dépassent leur quota d'unités de puissance était sous le feu des projecteurs à Monza, où pas moins de neuf concurrents ont été sanctionnés (dont deux uniquement pour un changement de boîte de vitesses). La grille de départ du Grand Prix d'Italie a ainsi été chamboulée, et critiquée par certains fans pour son incohérence.

Or, les règles seront encore plus strictes la saison prochaine avec seulement trois unités de puissance pour un calendrier record de 21 Grands Prix. Ce n'est pas du goût de Christian Horner, qui a toujours critiqué avec véhémence les moteurs V6 turbo hybrides utilisés depuis 2014 dans l'élite.

"Je pense que ce moteur n'a rien fait de positif pour la Formule 1 depuis son arrivée", déclare Horner sans détour. "Ce qui m'inquiète, c'est que l'an prochain, nous n'aurons plus que trois moteurs pour davantage de courses. Et pour moi, ce devrait être le premier point de l'ordre du jour à la prochaine réunion du Groupe Stratégique."

"J'ai essayé de faire changer ça lors d'une autre réunion plus tôt dans l'année, mais je n'ai pas eu de soutien. J'espérerais un résultat différent désormais, les écuries se retrouvant face à une tonne de pénalités supplémentaires d'ici la fin de l'année."

De nouvelles pénalités

D'après Horner, le problème ne vient pas seulement des unités de puissance mais aussi du système de pénalités sur la grille, qui s'avère désormais assez impopulaire, justement parce qu'il chamboule la grille.

"C'est suffisamment dur à comprendre pour nous", estime le Britannique. "Même sur la grille, nous essayions de comprendre si nous allions être 12e ou 13e, car Pérez avait eu une pénalité mais nous ne savions pas s'il l'avait eue avant ou après quelqu'un. C'est donc trop déroutant."

"Je pense qu'il faut analyser sérieusement s'il y a une meilleure façon de pénaliser un constructeur plutôt que de trafiquer la grille, car je pense que cela ne fera qu'empirer. Ce serait dommage que ce championnat soit décidé par les pénalités sur la grille."

De fausses économies ?

C'est depuis 2004 que l'utilisation des moteurs est de plus en plus restreinte – à l'époque, il s'agissait simplement de n'en employer qu'un par week-end. Le but ? Éviter l'escalade des coûts, certaines écuries seulement pouvant se permettre financièrement d'accumuler les groupes propulseurs.

Cependant, il se pourrait que dans le contexte actuel, trouver une telle fiabilité pour les pièces de l'unité de puissance ne fasse pas réellement économiser de l'argent.

"Tout l'intérêt de cette limitation des moteurs était de réduire les coûts, mais bien sûr, cela ne réduit pas les coûts. Les moteurs font le tour du monde de toute façon, ils sont utilisés, et on écope de pénalités en conséquence. Peut-être devrions-nous retrouver un équilibre équitable ; peut-être que cinq moteurs est le bon chiffre, plutôt que de passer de quatre à trois", conclut Christian Horner.

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