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Un retour de Renault comme constructeur envisageable ?

En moins de deux ans, la situation de Renault Sport F1 dans la catégorie reine du sport automobile a bien changé

En moins de deux ans, la situation de Renault Sport F1 dans la catégorie reine du sport automobile a bien changé. En 2013, le motoriste français équipait quatre des écuries du plateau et a remporté les deux titres mondiaux haut la main avec Red Bull Racing et Sebastian Vettel.

Cette année, Renault ne fournit ses unités de puissance qu'à deux écuries, Red Bull et Toro Rosso. Exit Williams et Lotus, qui ont rejoint le camp Mercedes, ainsi que feu Caterham, qui n'a pas survécu à sa cinquième saison dans l'élite. Dans ce contexte, le Losange évalue ses options quant à son avenir en Formule 1.

L'une des priorités de Renault est un meilleur rendu d'un point de vue marketing. Bien que les publicités de la marque française aient longtemps été accompagnées des mentions "Renault World Champion Engine" et "Champion des moteurs sur circuit", le grand public n'avait pas forcément conscience du rôle joué par Renault dans le succès de Red Bull.

En cause notamment, le partenariat étroit entre l'écurie anglo-autrichienne et Infiniti, qui occupe une place de choix sur les pontons des Red Bull, et dont l'ambassadeur était Sebastian Vettel avant son transfert chez Ferrari. Le constructeur japonais soutient Red Bull depuis 2011 et en est le sponsor-titre depuis 2013.

"Nous sommes ici pour le marketing", admet sans détour Cyril Abiteboul, dirigeant de Renault Sport F1, dans les colonnes d'Autosport. "Donc, si d'une perspective marketing, nous devons faire les choses un peu différemment. Nous sommes ouverts. Il n'y a pas d'ego. La priorité est de faire passer les messages marketing que nous voulons transmettre via ce sport de la façon la plus économique possible."

Red Bull et Toro Rosso : une situation viable ?

Une approche économique n'est pas exactement ce qu'ont apporté les nouvelles unités de puissance V6 turbo en 2014, provoquant des coûts de développement relativement importants avec des factures annuelles s'élevant entre 20 et 25 millions d'euros pour les clients de Renault Sport F1. Une autre question se pose : est-il viable de ne motoriser que deux équipes détenues par la même entité ?

"2014 nous a coûté très cher", déplore Abiteboul. "Nous sommes passés de quatre clients comprenant de très bonnes écuries ainsi que notre relation avec Enstone à deux équipes détenues et contrôlées par Red Bull. Cela signifie que dans les faits, nous n'avons qu'un client, et notre priorité est de satisfaire ce client. Mais c'est une situation où nous sommes complètement dépendants de Red Bull. Est-ce viable pour Renault ? C'est un point d'interrogation. Je ne dis pas oui et je ne dis pas non. Pour l'instant, nous voulons avoir une bonne relation avec eux".

La question d'un retour en Formule 1 en tant que constructeur se pose donc, Renault ayant connu le succès dans les années 2000 avec Fernando Alonso, remportant les titres pilote et constructeur 2005 et 2006. C'est cependant une éventualité qu'Abiteboul préfère minimiser pour l'instant malgré le besoin apparent de changer d'approche.

"Je ne pense pas qu'avoir notre propre équipe ainsi que les dettes et le recrutement d'employés très onéreux qui vont avec soit la façon la plus économique de le faire", relativise le Français. "Je pense que nous avons en Red Bull et Toro Rosso deux plateformes fantastique qui nous permettent de le faire. Serons-nous capables de le faire ? Je pense que c'est un point d'interrogation pour 2015".

L'avenir reste à écrire

Autosport affirme que Bob Bell, actuel directeur technique de Mercedes, pourrait jouer un rôle dans la direction prochainement prise par Renault, quelle qu'elle soit. Le Nord-Irlandais avait joué un rôle clés dans les titres mondiaux remportés par le Losange en 2005 et en 2006. Son futur rôle, si les suppositions de nos confrères britanniques se confirment, ne sera toutefois pas lié au département moteur.

"Bob est quelqu'un de fantastique", reconnaît Abiteboul. "Mais Bob n'a pas d'expérience au niveau des moteurs, donc je ne vois pas Bob dans notre organisation moteur à l'heure actuelle". Pourrait-il toutefois avoir un rôle quelconque chez Renault ? "Le monde est plein de possibilités et le futur est inconnu. L'avenir reste à écrire".

Bien que Renault réfléchisse à son avenir en Formule 1, la priorité reste la performance. Le motoriste français s'est fixé l'objectif de cinq victoires pour la saison 2015, ce qui ne sera pas une mince affaire au vu de la forme actuelle des unités de puissance Mercedes et Ferrari.

"Notre objectif est de réussir le moteur. Nous avons besoin d'être un acteur crédible de la Formule 1. On gagne en crédibilité grâce, à la fois, à l'argent qu'on investit et à la capacité technique d'être performant en piste. Et c'est la priorité. Une fois que ce sera résolu et une fois que nous aurons une compréhension claire de l'évolution de la réglementation moteur [pour 2017], qui est un peu une inconnue à l'heure actuelle, nous pourrons développer davantage notre plan d'action pour Renault en F1", conclut Abiteboul.

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