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Non vacciné, Van der Merwe devrait manquer les trois derniers GP

Alan van der Merwe ne va vraisemblablement pas pouvoir assurer son rôle de pilote de la voiture médicale lors des trois derniers Grands Prix de la saison 2021.

Alan van der Merwe, Pilote de la voiture médicale, FIA, et Dr Ian Roberts, parlent à la presse

Photo de: Charles Coates / Motorsport Images

Le week-end dernier au Grand Prix de Turquie, de nouvelles têtes ont été aperçues dans la voiture médicale de Formule 1. Son pilote habituel, Alan van der Merwe, avait été testé positif au COVID-19, tout comme le médecin Ian Roberts ; ils ont été remplacés au pied levé par le duo médical de la Formule E, avec le docteur Bruno Franceschini et le pilote Bruno Correia.

Van der Merwe a confirmé par la suite sur les réseaux sociaux qu'il n'était pas vacciné contre la maladie à coronavirus, alors qu'une preuve de vaccination est nécessaire pour se rendre au Qatar, en Arabie saoudite et à Abu Dhabi selon les informations du ministère des Affaires étrangères français, ce qui signifie qu'il ne pourra vraisemblablement pas assurer son rôle lors de ces trois Grands Prix qui concluront la saison 2021 au Moyen-Orient.

En revanche, sa présence à Austin reste de l'ordre du possible à condition qu'il présente un test PCR négatif, tout comme au Brésil, tandis que le Mexique n'a pas d'exigences particulière ; il pourrait même être présent à Losail à condition d'effectuer une quarantaine d'une semaine, mais ses propos laissent présager que ce ne sera pas le cas.

Celui qui pilote la voiture médicale depuis 2009 a tenu à défendre sa position dans un thread sur son compte Twitter. "J'ai eu le COVID-19 en mars 2020, et 18 mois plus tard ma maladie est loin d'être aussi sévère", a écrit le Sud-Africain de 41 ans. "Je vais éviter les risques très faibles mais pas inexistants d'un vaccin pour l'instant, jusqu'à ce que les données suggèrent que ce sera avantageux pour moi et pour les autres, si ça l'est jamais. Les vaccins montrent qu'ils sont sains et efficaces pour la grande majorité des gens. Mais si l'on n'est pas dans la majorité ? Doit-on automatiquement être exclu de la société ? La santé de certaines personnes devrait-elle être sacrifiée dans l'intérêt général d'une campagne de vaccination ?"

The Medical car on track

La voiture médicale en piste

"Les seules données dont je dispose et auxquelles je peux faire entièrement confiance sont mon expérience de ceux qui ont contracté le COVID-19 autour de moi, de la sévérité de la maladie et de leur statut de vaccination. Cela ne discrédite pas du tout les données que vous souhaitez utiliser, mais elles ne changent pas ma réalité et mes circonstances personnelles. Je suis parfaitement conscient que je serai potentiellement moins employable ou que ma liberté de circulation sera restreinte par mes choix. Que je ne choisisse pas la praticité aux dépens de ma propre santé ne signifie pas que je prends des décisions par égoïsme. Tous autant que nous sommes, nous voulons simplement être en bonne santé."

"Je vais continuer d'adhérer aux directives de santé publique, de réduire les risques autant que possible, et je respecterai tout autant les décisions des autres. Il n'est pas nécessaire qu'autant de polarisation ou de haine aillent avec chaque décision sur les masques ou les vaccins. En Suisse (je suis à moitié suisse) et dans d'autres pays développés, une infection précédente compte autant qu'un vaccin. Je suis convaincu que ces pays savent ce qu'ils font, mais je respecte ceux qui ont des règles plus restrictives et je ne m'y rends pas. Pour éviter tout doute : si vous voulez vous faire vacciner, faites-le. Je suis pro-vaccin pour ceux qui veulent et peuvent l'avoir."

Interrogé par Motorsport.com, Michael Masi (directeur de course FIA) a confirmé que les restrictions de circulation imposées par ces pays allaient s'appliquer au personnel de la F1 : "Selon nos informations, il y a deux ou trois pays où l'on n'aura probablement pas le droit d'entrer à moins d'être vacciné. Ce n'est pas différent du vaccin contre la malaria par exemple pour entrer dans certains pays du monde. Il faut respecter les exigences pour entrer sur le territoire. Et, vous savez, de ce point de vue, la FIA doit évidemment respecter les exigences d'entrée du pays, tout comme toutes les équipes et tout le monde."

Sauf surprise, on retrouvera donc Bruno Franceschini et Bruno Correia dans la voiture médicale lors des trois derniers Grands Prix de la saison, et peut-être au Texas également.

Lire aussi :

Propos recueillis par Adam Cooper

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