Vasseur : La polémique autour de Ben Sulayem va bientôt se calmer
Pour le directeur de Ferrari, Frédéric Vasseur, la controverse qui entoure le président de la FIA Mohammed Ben Sulayem se calmera dès que la saison de F1 sera lancée.

Depuis plusieurs semaines, le torchon brûle entre la F1 et la FIA. Le président de la fédération, Mohammed Ben Sulayem, a en effet multiplié les sorties qui ont fait grincer des dents du côté du détenteur des droits commerciaux.
Outre son discours sur l'attitude réservée concernant la candidature à une place en discipline reine d'Andretti-Cadillac, ses commentaires sur les rumeurs évoquant une offre de rachat de 20 milliards de dollars de la Formule 1 par le fonds souverain d'Arabie saoudite ont déclenché une vive réaction du championnat, qui a qualifié ses propos d'"inacceptables" et l'a accusé d'outrepasser son rôle.
Dans ce contexte déjà tendu, Ben Sulayem a également fait l'objet d'une attaque publique de la part de parlementaires britanniques, qui l'ont accusé d'un "manque de courtoisie et de professionnalisme" pour n'avoir pas répondu à une lettre envoyée en 2022 à propos d'inquiétudes liées aux droits de l'homme alors que la discipline multiplie les rendez-vous au Moyen-Orient.
Le dirigeant a également été pris pour cible sur un plan plus personnel quand des commentaires datant de 2001 et qualifiés de misogynes ont été exhumés par The Times la semaine passée ; un article qui a obligé la FIA a réagir en publiant un communiqué indiquant que ces propos ne reflétaient pas la pensée actuelle de l'Émirati et qu'il avait activement participé à la promotion des femmes dans l'exercice de ses différentes fonctions.
L'accumulation de ces sujets a alimenté la rumeur autour d'une possible volonté interne et externe de renverser celui qui a été élu président de la fédération en décembre 2021, quand bien même une telle situation ne pourrait se matérialiser qu'en suivant les procédures prévues par l'institution.
Pour Fred Vasseur, qui a pris ses fonction à la tête de Ferrari en parallèle, l'ampleur prise par le dossier Ben Sulayem doit surtout à la période creuse avant le début de la saison de F1. Selon le Français, une fois la campagne lancée, l'attention sera focalisée ailleurs et les échanges entre les acteurs reprendront dans un climat bien plus serein : "Je suis vraiment convaincu que dès que nous mettrons les voitures en piste, cela disparaîtra un peu des écrans. Il est certain que nous aurons des discussions mais, comme toujours, j'espère que nous pourrons rester concentrés sur le côté sportif."
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