Vasseur - "Nous connaissons notre feuille de route"

Après une vingtaine d'années en tant que team manager de l'équipe ASM, puis ART Grand Prix, et de nombreux titres décrochés en Formule 3, GP2 et GP3, Frédéric Vasseur accède ainsi à la tête d'une écurie de Formule 1. Un gros challenge qu'il est prêt à affronter. 

"Il s'agit de ma première fonction en Formule 1, c'est vrai", a-t-il commenté, "Mais j'ai vécu un long apprentissage dans les catégories juniors, et je suis prêt à appliquer tout ce que j'ai appris au fil de ces années de compétition dans le challenge de la Formule 1. C'est une nouvelle expérience pour moi, mais la course est la course et l'objectif est toujours le même ! L'approche que vous devez avoir pour gagner est la même, quelle que soit la catégorie."

Le chantier s'annonce toutefois important pour Vasseur chez Renault, en raison de la finalisation tardive de la reprise de l'écurie Lotus par Renault, et le peu de temps disponible avant le début de saison à Melbourne.

Je sais que nous devons atteindre le succès et que nous devons rendre notre copie rapidement. Il y a beaucoup de choses à faire.

Frédéric Vasseur.

"Nous connaissons notre feuille de route et nous devons atteindre nos objectifs dans les trois prochaines saisons", explique Vasseur. "La première chose est de bâtir l'équipe comme une vraie organisation, et être certain que tout le monde travaille de la meilleure des façons. Notre priorité est de s'assurer que tout se passe se passe bien. Je sais que nous devons atteindre le succès et que nous devons rendre notre copie rapidement. Il y a beaucoup de choses à faire."

Pour Frédéric Vasseur, c'est un peu le retour aux premières amours, lui qui avait engagé un partenariat avec la marque au Losange il y a une vingtaine d'années, lors des débuts en compétition de son écurie ASM dans l'ancien championnat de France de Formule 3. Son attachement à la marque, cet ingénieur de formation l'a retrouvé à Enstone, où l'on n'a pas oublié les années Renault, malgré la parenthèse Lotus.

"Renault est impliqué en Formule 1 depuis une quarantaine d'années", poursuit le dirigeant français. "Et il y a une vraie culture et on le voit chaque jour à Viry-Châtillon. C'est exactement la même chose à Enstone et nous pouvons être très fiers de ça. Mon premier voyage à Enstone m'a montré qu'il y avait un vrai attachement à Renault. Certaines personnes là-bas travaillaient déjà pour Renault lorsqu'ils sont devenus champions du monde des constructeurs et que Fernando Alonso a remporté ses deux titres pilote. Nous avons une base solide pour bâtir nos futurs succès."